Nous sommes les 24 novembre 1972. Lou Reed publie Walk on the wild side et on a tout de suite envie de faire "toutoutoutou". Ce morceau ultra classique entré dans la légende a connu un énorme succès parce que certaines radios n’ont rien compris aux propos de Lou Reed.
Après avoir quitté le Velvet Underground, il fait un flop avec son 1er album solo et Lou Reed est sur la même voie pour le 2e sauf que David Bowie s’intéresse à lui. Et là, ça change tout. Ziggy Stradust produit Transformer, ce 2e opus de Lou Reed.
En 68, Lou Reed a 26 ans et il se perd dans les bas-fonds de New York. Il rencontre dans un club Jackie Curtis et Candie Darling. Elles viennent de tourner Flesh avec Andie Warhol. Grâce à elles, Lou Reed rencontre l’artiste pop art et entre dans son cercle.
Walk on the wild side évoque à chaque couplet un personnage. Chacun d’entre eux, Lou Reed les a fréquentés dans l’entourage de Warhol. Il y a Holly, Candy, Little Joe, (Sugar Plume Fairy) et Jackie. Tous en marge de la société des années 70. Transgenre, travestis, drag queen, homosexuels. Comme Lou Reed.
Une chanson purement gay dira-t-il plus tard, mais écrite de manière tellement subtile qu’elle n’offense pas les hétéros qui ratent certaines allusions un tantinet sexuelles. C’est grâce à ça d’ailleurs que Walk on the wild side échappe à la censure. Enfin presque. Dans certains états américains, les allusions sexuelles disparaissent et la phrase "et les filles de couleur disent" est remplacée par "et les filles disent toutes"
Walk on the wild side est vraiment révolutionnaire en 1972. C’est un voyage avec les laissés pour compte, les invisibles, les gens en marge.
Dans "Pop Rock Collection", Carole Vega nous emmène dans les coulisses des plus grand titres pop-rock qui vous accompagnent depuis toujours.
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