Shania Twain

Shania Twain, de son vrai nom Aileen Regina Edwards, est née en 1965 dans l'Ontario, au Canada. Elle a des origines françaises. Étant descendante d'immigrés canadiens, dans son arbre généalogique, il y a un certain Jean Guillon et une certaine Mathurine Robin. Et sachez que ces deux personnes qui viennent du Perche, oui du Perche, ils sont arrivés au XVIIe siècle sur le continent américain. Et ce sont des descendants d'une liste folle de personnalités comme, accrochez-vous bien, Madonna, Hillary Clinton, Jack Kerouac ou Diane Tell. On peut applaudir de deux mains leur ADN tout droit venu du perche. 

Donc Shania grandit dans une famille très pauvre. Elle dira même jalouser ses copines de classe qui ramenaient des repas bien fournis le midi tandis qu'elles étaient au pain et à l'eau. En effet, elle passe même par la case refuge de sans-abri. D'ailleurs, beaucoup plus tard, elle montra une fondation pour venir en aide aux enfants des rues. En parallèle, tout le monde remarque qu'elle a une voix sublime et est donc inscrite dans un télé-crochet musical dès l'âge de 5 ans. Ses parents se séparent et sa mère se remet en couple avec Jerry Twain qui abusera et agressera de multiples fois sa maman et Shania. Jusqu'en 1987 où Jerry et Sharon se tueront dans un accident de voiture. Je vous l'avais dit, Shania a une vie très très dure. 

Shania écrit beaucoup de chansons et commence à se faire remarquer dans les bars et dans une émission de télé canadienne, le Tommy Hunter Show. En 1993, elle signe enfin son premier contrat avec Mercury. Elle abandonne son nom Aileen pour Shania, en natif américain, "who knew who", qui veut dire "suis ton chemin". Et son chemin, elle va le suivre en rencontrant aussi Robert Muttlange, le fameux producteur de Highway to Hell et de Back in Black d'ACDC. C'est le coup de foudre, ils se marieront dans la foulée. 

Robert à la production et Shania à l'écriture et au chant, la machine est lancée. Son premier album a un succès d'estime mais ne perce pas complètement. Son deuxième album, The Woman in Me, aura un énorme succès. Mais c'est en 1997, avec son troisième album, Come On Over, que le monde va la découvrir. Elle s'implique complètement dans l'écriture, il passera 9 mois et le 4 novembre, l'album sort et des gens découvrent le phénomène avec You're Still The One mais surtout That Don't Impress Me Much. Elle arrive à placer 3 chansons dans le top 10 du billboard américain. Elle en vendra 40 millions, 17 fois disque de platine. 

Après toutes ces tragédies, tout ce travail, Shania réussit son pari. Et je ne parle même pas de la misogynie qu'elle a affronté tout au long de sa carrière. En tout cas, elle gagnera 5 Grammys, 12 prix de Juno et en 2005, elle sera même investie comme officier de l'Ordre du Canada. Chapeau bas, vive Shania et vive la musique.