Voilà un peu plus d’une décennie que le groupe bordelais est né, mais c’est depuis 2018 que Maxime (guitare-chant) estime que « la vraie version » de Blackbird Hill existe. Maxime était d’ailleurs batteur lors de ’’l’ébauche’’ du groupe, mais au fur et à mesure des ajustements, Théo l’a rejoint et l’a remplacé à ce poste. C’est sous cette forme que les deux albums de la formation ont vu le jour (Razzle Dazzle en 2020, et Embers in the Dark en 2022). C’est ce dernier que les garçons vont défendre le 22 mars prochain sur la scène du Krakatoa !
La contrainte du live est d'avoir un son qui souffle tout le monde, il faut que ce soit gigantesque !
Maxime, chanteur-guitariste de Blackbird Hill
Leur lien avec la salle
mérignacaise est étroit car c’est grâce à son système d’accompagnement qu’ils
ont pu grandir, du propre aveu de Maxime. « On a eu la chance de faire
partie de la Pépinière du Krakatoa pendant plusieurs années consécutives. Quand
je dis qu’on a grandi là-bas, c’est qu’on a appris plein de choses sur le
métiers d’artiste et de musicien, et en plus, on a assisté à plein de concerts
vraiment cools au moment où le groupe se créait. »
Le son du duo se définissait de
mieux en mieux, et la motivation principale était d’avoir un gros son de
guitare, un véritable son de groupe tout en étant que deux. Et comment rendre
cette énergie collective en n’étant qu’un duo ? C’est ce qui anime Maxime
depuis des années ! Il adore se pencher sur le sujet, sur l’utilisation de
tel effet de pédale, tel effet de guitare. « A force d’y passer du temps,
j’ai fini par trouver comment gonfler le son pour bien le restituer en
live ». Au passage, il précise que rendre ce son tonitruant en live est
presque plus simple qu’en studio. « La contrainte en concert est d’avoir
un son qui souffle tout le monde, le but est que ça soit
gigantesque ! Tandis qu’en studio, évidemment on a aussi envie de ça,
mais on peut se poser, on peut se réécouter, et ça nous rend tout de suite très
exigeants … »
La pandémie nous a fait vieillir et grandir, et je pense que ça se sent à travers nos chansons.
Maxime, chanteur-guitariste de Blackbird Hill
Les garçons sont tous deux
multi-instrumentistes, ce qui leur permet d’échanger constamment et d’avoir un
avis sur la globalité des morceaux qu’ils composent. Ils ont travaillé de façon
différente entre leur premier et leur deuxième album. Pour Razzle Dazzle « on était davantage dans le lâcher-prise » confie Maxime, « on
a donné à notre musique une direction très garage-blues, on voulait être
libres, comme quand tu écoutes un disque des White Stripes ou des Black Keys
(que des duos, au passage) ». Libre et brut ont été les deux adjectifs qui
ont servi de trame à ce premier album. Tandis que pour le deuxième, Embers in
the Dark (sorti en octobre 2022), la construction et la maîtrise ont été
leurs fers de lance. « On souhaitait créer des sentiments de puissance,
notamment dans les contrastes » complète Maxime, « en alternant des
moments très calmes et très posés, pour tout casser la seconde d’après, d’un
seul coup en faisant rentrer une grande partie de guitare et de
batterie ! » Le guitariste-chanteur de Blackbird Hill ajoute qu’il
est venu avec des idées assez préconstruites concernant les couplets, les
refrains et les riffs de guitare, en différenciant chaque morceau, mais en les
travaillant malgré tout dans un ordre cohérent.
Ce deuxième album est d’ailleurs
plus empreint de nostalgie, car certains événements ont eu lieu depuis (de type
pandémie mondiale) et « ça nous a fait vieillir et grandir, on a dû
digérer tout ça, et je pense que ça se sent à travers l’écriture de nos
chansons » glisse-t-il.
Avant la sortie d’un troisième
opus, il va pourtant bien falloir défendre ce deuxième né ! C’est au
‘’fief’’ que le duo Blackbird Hill jouera, au Krakatoa à Mérignac le 22 mars
prochain. Ils y sont liés de longue date, mais c’est ensuite vers la nouveauté
que va s'orienter le duo : direction l’Espagne à partir du mois de mai !
Ce petit trip ibérique sera peut-être l’occasion pour Maxime de se défaire du
‘’syndrome de la page blanche’’ qui l’a bloqué pendant plusieurs semaines.
« Ça commence tout doucement à revenir, mais ça a pris du temps ! Je
pense que ça va se passer comme avec le deuxième, à un moment, avec tous les
brouillons et toutes les ébauches sur la table, tout va faire sens et ça va
devenir comme les chapitres d’une histoire. » Il est rare qu’il jette ses
brouillons. Il est plutôt du genre à s’obstiner et s’acharner plutôt que de
gaspiller, à l’image des vis de sécurité d’un meuble d’une grande marque
suédoise que l’on préfère garder ‘’au cas où’’. « J’ai des idées de riffs
de guitare qui traînent sur mon téléphone depuis 2014 ! »
Blackbird Hill, à applaudir le
22/03 au Krakatoa à Mérignac, + d’infos ici !
Bienvenue sur RTL2
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte