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Éric Jean Jean vous emmène au concert de Muse avec RTL2

Le groupe de Matt Bellamy en pleine tournée mondiale est passé par le Stade de France ce samedi 8 juillet. L'animateur du #DriveRTL2 y était. Il nous raconte cette soirée exceptionnelle.

Muse en concert avec RTL2

Crédit : Béranger Tillard

Eric Jean-Jean

31 degrés si j’en crois le compteur de l’allemande ! Toujours heureux d’aller voir Muse, d’abord parce que c’est un de mes groupes fétiches, ensuite parce que leur dernier concert à Pleyel, même s’il m’a donné des acouphènes pendant quelques jours, m’a surtout collé par sa puissance. 

Scène moins impressionnante que lors de leur dernier passage au même endroit. Un écran de chaque côté, dessus, une sorte de plafond lui donnant un aspect club, couloir amenant au tiers de la pelouse, Pleyel en plus gros, OK, bonne idée. Mais qui va se révéler complètement fausse. Ouverture bruyante, énervée, avec en fond de scène le logo enflammé du dernier album. Dans ce disque il est question de chaos, de manifestation, du guerre, d’émeutes et, surtout, du fait de ne pas se laisser faire. Il y a une semaine, j’aurai dû voir, ici même, un tout autre concert, en expirant l’air du temps, les artistes sont visionnaires…


Forêt de mains. Will of the people inscrit en lettres de tifosis. Je me retiens de tout filmer. Profite ! Matt enchaine tubes et riffs bruyants, guitariste chanteur du groupe, anti-rock star, virtuose de son instrument qu’il a coutume de fracasser à la fin des concerts, petit bonhomme brun, tee-shirt logoté, pantalon noir taché de couleurs, il tient la boutique. 

Muse en concert, ce sont trois musiciens : Mat, Chris et Dom +1, Nicholas, mais très vite nous nous rendons compte que ce soir, ils seront 5 car derrière eux, énorme élément de décor, apparait le personnage inquiétant du dernier album : un émeutier encapuché visage caché derrière un masque de métal. Il fait nuit. Les chansons s’enchainent, le décor -que je pensais figé- se déstructure. Montée en puissance spectaculaire, feu-rouge-révolte sont couleurs dominantes. Soudain, explosion de confettis ; ils retombent mollement en une pluie de papillons. Mat fait parler sa guitare, le public répond. Sur le rappel, un diable a pris la place de l’émeutier. Que penser ? Le chaos appelle le diable ou le contraire ? Pas le temps de réfléchir, "l’homme à l’harmonica" de Chris sonne le glas d’un des meilleurs concerts de cette saison. Le groupe nous salue sur Cydonia

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En regagnant la moto, sonné de plaisir, je me dis que Matt n’a pas cassé sa guitare. Et que Muse est, à mes yeux, l’un des meilleurs groupe de rock du moment.

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