Nick Cave s'exprime sur le couronnement de Charles III - Le journal de la musique du mercredi 3 mai

Nick Cave, qui assistera au couronnement de Charles III ce samedi 6 mai, aux côtés d'une petite délégation culturelle australienne, s'est exprimé sur son blog The Red Hand Files où il interagit avec ses fans, pour expliquer les raisons de sa présence. Le leader des Bad Seeds a déclaré qu'il n'était "ni monarchiste, ni royaliste, ni même un ardent républicain" mais qu'il souhaitait assister à cet évènement "historique pour notre génération". Le couronnement de la défunte reine Elisabeth II remonte à 1953. L'artiste australien a ajouté que le débat sur l'abolition de la monarchie restait "nécessaire" mais que, malgré cela, il éprouvait une fascination pour la famille royale britannique qu'il trouve "bizarre" et "spectaculaire". 

Nick Cave a également répondu aux critiques l'accusant de trahir ses principes d'antan en s'affichant aux côtés de la famille royale. L'artiste a en effet affirmé que le jeune Nick Cave, "comme beaucoup d'autres jeunes en construction, était un peu fou" et qu'il ne souhaitait pas l'utiliser comme référence pour évaluer ses choix actuels. 

Le PDG de Live Nation défend Ticketmaster

L'affaire Ticketmaster continue : alors que Neil Young et Robert Smith se sont récemment exprimés contre le prix excessif de certaines places de concert mises en ligne sur la billetterie Ticketmaster, c'est au tour du PDG de Live Nation de prendre la parole à ce sujet. Pour rappel, Robert Smith avait réussi à obtenir, de la part de Ticketmaster, le remboursement partiel de certains billets. 

Michael Rapino a, quant à lui, défendu la position de Ticketmaster en affirmant que les prix des places de concerts, qu'il a qualifié de "prestations artistiques de qualité", étaient justifiés. Il a ajouté que, dans le secteur de la musique, "on pouvait faire payer un peu plus" étant donné que certains grands spectacles, comme un show de The Cure, "n'arrivent qu'une fois tous les trois ou quatre ans". Michael Rapino a tout de même souligné que certains points dans le secteur de la billetterie devaient être améliorés mais que ce secteur restait "largement incompris" et constituait une "cible facile".

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