Laurence Jenkell : L'artiste qui transforme la frustration en inspiration sucrée

Dans le monde de l'art contemporain, rares sont ceux qui parviennent à capturer l'essence de l'enfance avec autant de vivacité et de profondeur que Laurence Jenkell. Invitée de ce nouvel épisode du podcast "Pop' Art" animé par Grégory Ascher, l'artiste nous plonge dans son univers sucré et coloré, où les bonbons ne sont pas seulement des friandises, mais des symboles universels de joie et de nostalgie.

Laurence Jenkell, chevalier de l'ordre des arts et des lettres, raconte comment son parcours artistique a véritablement commencé lorsqu'elle a cessé de travailler pour se consacrer à sa passion pendant sa grossesse. C'est à travers les musées parisiens, comme l'Orangerie et le musée d'Orsay, qu'elle a découvert l'art, bien qu'assez tardivement, mais avec une intensité qui a marqué son cheminement créatif.

L'élément central de son œuvre, le bonbon, trouve ses racines dans une privation d'enfance. Privée de ces douceurs, Laurence a transformé cette frustration en une source d'inspiration inépuisable. "C'est mon cas en tout cas et c'est vrai que grâce à cela, grâce à cette privation... j'ai pu me révéler à travers un sujet qui était quand même pas forcément évident, puisque c'était un simple bonbon", confie-t-elle.

Ses sculptures, joyeuses et universelles, évoquent des souvenirs d'enfance et apportent une touche de douceur dans un monde souvent rude. "C'est très léger, c'est la douceur, c'est positif, ça met de bonne humeur", explique-t-elle, soulignant l'impact émotionnel de ses œuvres.

Stéphane Lafeuille, directeur général des Galeries Saint-Martin, témoigne de l'ampleur du succès de Laurence Jenkell. Ses sculptures de bonbons, exposées à travers le monde, ont même été présentées lors du G20 à Cannes en 2011. Aujourd'hui, ses œuvres continuent de rayonner à l'international, confirmant son statut d'artiste incontournable de la scène contemporaine.

En conclusion, Laurence Jenkell nous rappelle que l'art peut naître des expériences les plus personnelles et que même une simple privation peut se transformer en une source d'inspiration universelle. Son parcours est une invitation à découvrir la beauté et la douceur cachées dans les recoins de notre enfance.