Pour ceux qui n'ont pas la chance de partir en vacances, la musique est encore un excellent moyen de s'évader. C'est un véritable voyage sans décoller de votre siège que la playlist de découvertes vous propose. Cette semaine, partez à la rencontre de Julia Jackin. Installée à Sydney, l'Australienne aurait pu venir de la plus petite des bourgades de l'Amérique profonde. Son premier album, Don't Let The Kids Win, fait résonner l'Americana de la plus belle façon qui soit. Elle se produira au Pop-Up du Label le 2 novembre, à Paris.
Place ensuite aux États-Unis, justement, avec l'indie rock éclatant de Hippo Campus. Les 4 jeunes musiciens semblent avoir passé leur adolescence à écouter The Shins et Kings of Leon, si l'on en croit leur dernier single, Boyish. À suivre de très près, car on parie sans hésiter sur leur envolée prochaine.
Enfin, Barbagallo vous emménera à travers des contrées de dream-pop psychédélique où il fait bon se laisser porter. Son deuxième album, Grand chien, vient tout juste de sortir.
L'Americana n'a pas fini de nous faire voyager. Ce genre touchant aussi bien au rock qu'à la folk, la country et au blues est né dans les plaines arides américaines, et se veut l'écho d'un continent immense, marqué par le goût de l'exploration et des histoires racontées au coin du feu. Porté par des figures comme Johnny Cash ou Bob Dylan, il s'offre une nouvelle jeunesse depuis quelques années, avec des groupes à succès comme Fleet Foxes, First Aid Kit, Mumford & Sons ou Band of Horses. Une seconde vague est en train d'émerger autour d'artistes solo. La playlist de découvertes hebdomadaires vous a fait découvrir Angel Olsen et Lucy Dacus, place cette fois à leur cousine australienne : Julia Jacklin.
À 26 ans, elle livre un premier album touchant et singulier : Don't Let The Kids Win, sorti début octobre. Chevelure blonde sur tenues d'adolescente tirées des seventies, baskets Reebook aux pieds, Julia Jacklin nous fait remonter le temps, tout comme elle le prend. On a envie de rêvasser par la fenêtre en écoutant ses titres vaporeux tels Pool Party ou Leadlight, emplis d'harmonies planantes. Nul doute qu'elle transportera le public du Pop-Up du Label le 2 novembre, à Paris.
Retenez bien ce nom : Hippo Campus. À ne pas confondre avec celui d'une chaîne de restaurants très célèbre. Hippo Campus est composé de Jake Luppen, Nathen Stocker, Zach Sutton et Whistler Allen, à l'allure de jeunes étudiants d'un campus universitaire alternatif. Ça tombe bien, puisqu'ils se sont rencontrés au conservatoire, et ont formé Hippo Campus en 2013. Originaires de St. Paul, dans le Minnesota, les 4 garçons défendent un indie rock rafraîchissant, débordant de force et d'envie. Leur musique est imprégnée de l'héritage de leurs aînés tels The Maccabees, Kings of Leon ou The Shins.
Après un premier EP sorti en 2015, Bashful Creatures, Hippo Campus vient de dévoiler un nouveau single percutant, Boyish, qui annonce un premier album dont le titre et la date de sortie sont encore gardés secrets. Déjà très suivi sur les réseaux sociaux, le groupe peut se vanter d'avoir foulé des scènes prestigieuses, de South by Southwest à Lollapalooza, en passant par Reading and Leeds au Royaume-Uni. On attend avec impatience un premier passage en France.
Pour écouter Barbagallo, mieux vaut avoir l'esprit ouvert. Ce Toulousain façonne depuis quelques années déjà une dream-pop flirtant avec le psychédélisme et la folk, alternant refrains accrocheurs et couplets atmosphériques. Ses mélodies lumineuses donnent envie de retrouver l’insouciance de l'été au plus vite. À côté, Julien, de son prénom, officie aussi au sein d'Aquaserge et Tame Impala. Rien que ça. Jetez-vous sur son 2e album, Grand chien, disponible depuis le 28 octobre, pour un voyage que vous ne regretterez pas. Barbagello se produira au Bikini, à Toulouse, le 8 décembre.
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