Cette semaine, on ne voulait pas vous laisser passer à côté de 3 sorties d'albums d'artistes marquant un tournant, mais dont la popularité au-delà des amateurs les plus pointus est encore trop faible. La playlist de la semaine met donc à l'honneur Angel Olsen, dont le 4e album, MY WOMAN, est un bijou d'indie-rock sentimentale et fiévreuse. Ne la manquez pas le 4 novembre à la Gaîté Lyrique. Nous parlerons aussi de Local Natives, dont le 3e album, Sunlit Youth, disponible le 9 septembre, montre toutes les ambitions de ce groupe californien au cœur au moins aussi grand que ses mélodies euphoriques. Enfin, nous nous attarderons sur We Move, 3e disque de James Vincent McMorrow, soul, électro et folk.
Il est des artistes (beaucoup trop), dont la carrière démarre très fort, avant de s’essouffler dès le premier essai concluant donné. Ce n'est pas le cas d'Angel Olsen. L'Américaine fait partie du cercle restreint des artistes se bonifiant avec le temps. MY WOMAN, sorti le 2 septembre, est son 4e album, et marquera sans doute un tournant. Le clip de Shut Up Kiss Me, le 1er single qu'elle en a révélé, frôle le million de vues. Une première pour celle qui a été adoptée à l'âge de 3 ans, et une belle preuve que la persévérance n'est jamais surfaite.
Quand on pense à Angel Olsen, on entend déjà les premières notes de guitare nappées de réverbérations, celles qui plongent dans la torpeur. Angel Olsen, c'est aussi une voix singulière, vibrante et prête à vous transpercer le cœur à tout instant. C'est, enfin, des paroles qui méritent vraiment qu'on s'y attarde. Angel Olsen n'a que 29 ans, mais tout porte à croire qu'elle a déjà eu plusieurs vies. Sur MY WOMAN, son 4e album, elle dévoile ses différentes facettes : amoureuse (Shut Up Kiss Me, Never Be Mine), mélancolique (Sister, Those Were The Days), inatteignable (Woman, Not Gonna Kill You). Un disque essentiel, dont la chaleur vous submergera. Angel Olsen se produira le 4 novembre à la Gaîté Lyrique, à Paris.
Mais où s'arrêtera Local Natives ? Ce groupe né en 2007 sous le soleil californien, happé par la mélancolie du désert brûlant, n'en finit pas de surprendre. Après un premier album indie-folk lumineux (Gorilla Minor, porté par le tube Wide Eyes), un deuxième opus plus sombre mais très beau (Hummingbird), il revient avec Sunlit Youth, le 9 septembre. Ce nouveau disque est dopé par l'envie de voir plus grand, de chanter toujours plus fort, à l'unisson. "Je vais te dire un secret/Nous pouvons être tout ce que nous voulons/Nous pouvons dire tout ce que nous pensons", affirme Local Natives sur Fountain of Youth, sans doute le titre le plus euphorique qu'ils aient écrit jusqu'à présent.
En concert à la Boule Noire en août dernier, le quintet a transporté le public de la petite salle, trempé de sueur. Parmi les spectateurs, une certaine... Emma Stone. L'actrice s'était glissée au début du concert. Aux États-Unis, Local Natives est un mini-phénomène qui ne devrait que gagner en ampleur. La France les a toujours très bien accueillis, ce dont s'est encore félicité le chanteur Taylor Rice. "Quand j'ai posé les pieds sur le tarmac de l'aéroport, j'étais à deux doigts de pleurer", a-t-il raconté. Local Natives sera de retour à Paris le 10 novembre, au Trianon.
James Vincent McMorrow n'en finit pas de s'épanouir. Né dans la folk, le chanteur et musicien irlandais avait approché la musique électronique et soul sur son 2e album, Post Tropical. Il l'embrasse tout à fait sur We Move, son nouveau disque, sorti le 2 septembre. "Quand j'ai commencé à faire de la musique, j'étais timide et anxieux, et je n'avais aucune confiance en moi. Ça m'a pris des années à grandir et comprendre ce que j'avais besoin de faire et comment le faire", écrit James Vincent McMorrow sur sa page Facebook. Il a eu raison de se faire confiance. We Move est tout aussi catchy que langoureux, parfait pour s'aimer. L'artiste se produira à l'Élysée Montmartre à Paris, le 18 octobre.
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