"Terminator : Genisys", "Expendables", "Taken" : quand les papys sont les stars des films d'action

"I told you I'd be back", c'est avec cette punchline en forme de clin d'oeil au premier volet de Terminator (1984) qu'Arnold Schwarzenegger apparaît dans le trailer de Terminator : Genisys, sorti en salles ce 1er juillet. 31 ans après qu'il soit entré dans la peau du robot tueur pour la première fois, l'ancien gouverneur de Californie rempile avec ce film, le cinquième de la saga. À 67 ans, Schwarzie n'a rien perdu en force de frappe. Il n'est pas la seule star des films d'action des années 80 à faire encore démonstration de sa force sur grand écran.

Schwarzie l'éternel

"Ancien Mister Olympia, Conan, Terminator et gouverneur de Californie. J'ai tué le Prédator. Je vous avais dit que je serais de retour", peut-on lire en guise de biographie sur le compte Twitter officiel d'Arnold Schwarzenegger. Qui peut en dire autant ? L'acteur fait un retour musclé au cinéma ce 1er juillet, avec Terminator : Genisys, cinquième volet de la saga Terminator, commencée en 1984.

À 67 ans, Schwarzie n'a rien perdu en muscles ni en prestance. Il met même la raclée au Terminator datant de 1984, réalisé en images de synthèse pour l'occasion. De quoi rappeler qu'on peut être le boss à près de 70 ans. Loin d'avoir honte d'enfiler à nouveau la veste en cuir du robot psychopathe, Arnold Schwarzenegger s'est amusé à piéger des visiteurs du musée de cire de Madame Thussaud, à Los Angeles. 

Le succès surprise de "The Expendables"

Arnold Schwarzenegger (qui a aussi joué les nounous sur grand écran, ne l'oublions pas), est loin d'être le seul acteur phare de films d'action à être encore de service. Bruce Willis, Sylvester Stallone, ou encore, Jet Li, connus pour avoir incarné des guerriers/flics/justiciers infatigables, se sont alliés dans la trilogie ultra-testostéronée Expendables, démarrée en 2010 et achevée en 2014. Schwarzie est même apparu dans les deux derniers volets, et Jean-Claude Van Damme uniquement dans le deuxième.

Dans cette mini-saga mêlant action et humour, créée par Stallone himself, les Expendables forment un groupe de "mercenaires d'élite". Ils mènent diverses missions, comme sauver des otages ou combattre des trafiquants d'armes. Les trois volets ont cartonné, rapportant chacun entre 200 et 300 millions d'euros de bénéfices. Une surprise, quand on constate leur accumulation de clichés des films d'action : explosions à la chaîne, gros bras luisants et humour grivois. Au fond, c'est peut-être justement ça qui a plu au public, voulant voir des bonhommes bodybuildés se battre sans trop réfléchir.

Une version féminine de Expendables, nommée ExpendaBelles, devrait être tournée en 2015 avec le réalisateur Robert Luketic (La Revanche d'une blonde). Sigourney Weaver a déjà décliné l'invitation, et aucune actrice n'est encore connue au casting. 

Retour en demi-teinte pour "Die Hard"

Bruce Willis a par ailleurs rempilé dans les années 2000 et 2010 pour deux suites à Die Hard, film culte sorti en 1988, et qui avait connu un deuxième volet en 1990. L'acteur y incarne John McClane, policier de l'État de New-York aux méthodes musclées. Ce rôle demeure l'un des ses rôles les plus iconiques.

Bruce Willis avait pourtant 58 ans dans le dernier volet en date, Die Hard : Belle journée pour mourir, sorti en 2013. John McClane se rend en Russie pour sauver son fils, aux prises avec les forces de l'ordre corrompues. Avec un budget de près de 90 millions d'euros, le film a engendré près de 300 millions d'euros de bénéfices. Cependant, les critiques ont été pour la plupart négatives, et l'ont considéré comme le plus mauvais épisode de la saga, avec un scénario "manquant d'inspiration". C'est la première fois qu'un Die Hard a suscité autant de déception parmi la presse. 

Liam Neeson se réinvente dans "Taken"

Taken (2009), réalisé par le Français Pierre Morel (Banlieue 13), est une preuve supplémentaire que les films d'action peuvent recourir à des acteurs d'âge mûr. Le Britannique Liam Neeson a incarné pendant trois longs-métrages Bryan Mills, ancien agent secret qui tente seul de sauver sa fille, enlevée à Paris par des mafieux libanais. Liam Neeson, surtout connu pour avoir joué Qui-Gon Jinn, le mentor d'Anakin Skywalker, dans la deuxième trilogie Star Wars, montre qu'il a la carrure pour porter des films d'action à lui seul. À 57 ans, l'acteur originaire d'Irlande du Nord crée la surprise. 

Produit par la société de Luc Besson et dirigée par des réalisateurs français, Taken se décline en trilogie haletante. Le succès est au rendez-vous, avec un record de près de 340 millions d'euros de bénéfices pour le deuxième volet. Liam Neeson, 63 ans, s'est déjà dit prêt à rempiler pour un quatrième épisode.