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"Spy", "Kingsman", "OSS 117" : quand le cinéma rend hommage aux espions

VIDÉOS - "Jason Bourne", "Mission Impossible", "James Bond"... Les espions et autres agents secrets ont toujours la cote au cinéma. Comme "Spy", des films parodiques se sont amusés des clichés les plus récurrents du genre.

Spy, réalisé par Paul Feig, sort mercredi au cinéma. Dans cette parodie de film d'espionnage, Melissa McCarthy incarne Susan Cooper, une modeste analyste appelée à devenir agent secret malgré son inexpérience. L'occasion pour le réalisateur de s'amuser avec le genre. Les gadgets high tech à la James Bond ? Dans Spy, ils sont moins impressionnants, mais tout aussi dangereux, comme le sifflet anti-viol qui se révèle être une sarbacane à fléchettes empoisonnées. La tenue sexy de la méchante ? "Une combinaison de dresseuse de dauphin coquine", réplique Susan Cooper au personnage incarné par Rose Byrne. Avant Spy, d'autres films se sont amusés de ces lieux communs, chacun avec un style particulier.

"OSS 117" (2006, 2009), la parodie à la française

Rio ne répond plus et Le Caire, nid d'espions sont devenus cultes instantanément. Le jeu de Jean Dujardin, qui incarne Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, emprunte ses mimiques au James Bond incarné par Sean Connery. Les films de Michel Hazanavicius parodient le héros créé par l'écrivain Jean Bruce qui a imaginé l'une des premières figures fictives de l'espionnage français. Dans le roman original, Hubert Bonisseur de la Bath est un espion américain : Michel Hazanavicius fera du personnage un Français. La parodie repose sur les dialogues hilarants, qui jouent du décalage entre un héros rétrograde et le monde qui l'entoure.

"Austin Powers" (1997, 1999, 2002), nostalgie des sixties

À trois reprises, entre 1997 et 2002, Mike Myers a incarné Austin Powers, photographe de mode le jour et espion crétin la nuit. Après s'être fait congeler en 1967, le personnage est réveillé en 1997. Les films jouent à fond la carte de la nostalgie sixties, notamment via la chanson principale, Soul Bossa Nova de Quincy Jones et les costumes ultra-bariolés.
Les références à James Bond sont nombreuses : le méchant Docteur Denfer est fondé sur le personnage de Blofeld, le pire ennemi de l'agent 007, et Austin Powers possède la même pilosité prononcée que Sean Connery (voir la vidéo). Le parallèle avec la saga James Bond est tellement évident que Daniel Craig, interprète actuel du célèbre espion, avait expliqué en 2012, lors d'un entretien avec un site de fans américain, la nécessité de reconstruire le mythe 007 après la franchise Austin Powers.

"Kingsman" (2015), hommage à l'élégance britannique

Sorti un peu plus tôt en 2015, Kingsman est moins une parodie qu'un véritable hommage à la figure de l'espion britannique, incarnée ici avec grande classe par Colin Firth. L'élégance et la flegme des agents secrets est très importante dans l'univers du genre. Dans le film, l'entrée dans le quartier général s'effectue d'ailleurs chez le tailleur et les lunettes stylisées des espions cachent en fait des caméras miniatures. Mais Matthew Vaughn, réalisateur de Kick-Ass, n'a que faire de la finesse et s'amuse à déconstruire le mythe. Son agent secret élégant et raffiné se métamorphose en barbare ultra-violent dans une scène mythique - attention, la vidéo est sanglante.

"Max la Menace" (2008), Steve Carrell en feu

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Adaptation d'une série à succès des années 60, Max la Menace doit beaucoup à son interprète principal, Steve Carell, et à ses mimiques délirantes. L'histoire, similaire à celle de Spy - un analyste sans expérience propulsé sur le terrain - nous emmène de gag en gag, passant en revue tous les clichés inhérents au genre, des gadgets aux méchants ridicules. Parmi les poncifs des films d'espionnage, la scène de cambriolage. Le héros se transforme en acrobate pour échapper aux rayons laser installés pour empêcher les intrus. Dans Max la Menace, les choses ne se passent pas comme prévu, la faute à un petit rongeur. Pour voir si Melissa McCarthy fera mieux, humoristiquement parlant, que Steve Carell, rendez-vous mercredi dans les salles de cinéma.

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