Le duo rennais HER se produisait ce samedi en ouverture de la Grande Scène aux Eurockéennes. Entre soul, pop et influences légèrement électro, rencontre avec Victor, deuxième moitié du groupe, dont la passion pour la musique rayonne de chaque centimètre carré de sa personne.
Chez RTL2 Belfort-Montbéliard, nous avions eu l'occasion de découvrir le groupe lors du festival GéNéRiQ en 2016 au Moloco à Audincourt. Autant vous le dire, nous avions reçu une vraie claque. Chaque note émanant des instruments, chaque son émané de la voix des chanteurs, chaque harmonie vocale nous avait fait vibrer. Et on ne vous parle pas de la basse groove ...
Notre musique est un retour au source, sans surproduction.
Victor, du groupe HER
"Avec Simon, le deuxième membre du groupe, on savait que GéNéRiQ était un peu le labo des Eurocks, d'autant qu'on connaît la renommée de ce festival, on en entend parler depuis des années" entonne Victor. Le duo venan de Rennes, leur festival référence reste les Vieilles Charrues en Bretagne. Dans l'Est, c'est les Eurockéennes.
Le groupe aura aussi le privilège de se retrouver à un des plus gros festivals d'Europe : le Sziget Festival (une semaine complète au mois d'août à Budapest en Hongrie). "Comme le festival est un véritable village dans la ville-même, ce sera presque des vacances pour nous, avec le plein d'activités etc." continue-t-il.
Pour définir leur musique, Victor insiste sur le fait qu'ils sont bel et bien deux à la base pour composer, écrire et produire, lui et Simon. Les trois autres musiciens viennent se greffer ensuite en enregistrement et en live pour affiner le résultat, chacun ajoutant sa petite patte.
"Notre particularité, c'est qu'on privilégie la qualité à la quantité. Il n'y aura jamais réellement de "vacarme". Ce sera une basse à un moment, une guitare à l'autre, sans superposition inutile, sans surproduction." nous précise Victor. Sa vision de la musique nous touche et nous acquiesçons presque naïvement.
Après leur visite du mythique label de la Motown à Détroit aux Etats-Unis, additionnée à leurs influences soul et black music des années 60, combinée ensuite à leurs premières démos électro, on obtient un résultat soigné de musique épurée et terriblement efficace.
"Notre musique est un vrai retour aux sources, sans effet électronique géré par ordinateur. Quand on enregistre, c'est à cinq dans un seul studio à jouer en même temps, comme en live" poursuit Victor, s'animant de plus en plus au fil de la discussion, emporté par sa passion pour la musique, tout en restant paradoxalement très calme. Ses yeux pétillent néanmoins.
En conclusion de notre interview, on apprend que HER est devenu récemment ambassadeur pour l'ONU FEMME (dont la représentante mondiale est l'actrice Emma Watson), pour la campagne HE FOR SHE. Pour un groupe entouré de femmes (éditrice, manageuse, tourneuse etc.), donc le dénominateur commun à la grande majorité de leurs chansons est la sensualité et la féminité, Victor reconnaît humblement l'honneur qu'il a reçu. "C'est providentiel : deux hommes qui s'appellent HER et qui deviennent ambassadeurs de HE FOR SHE ... c'est un beau message féministe à faire passer"
"Touchons du bois pour revenir le plus vite possible aux Eurockéennes" conclue-t-il tout sourire.
Après l'entretien, nous avons couru les applaudir sur la Grande Scène, encore plus enjoués que l'année précédente !
Prochaines dates : 19/07 au Paleo Festival à Nyon (Suisse) - 01/09 à Dijon pour le concert de rentrée - 30/09 au festivla Détonation à Besançon
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