De passage par
Bordeaux pour assurer la promo de sa tournée, Mat Bastard est passé dans nos
studios à RTL2 Bordeaux pour nous accorder une interview. Après le café et le
débrief des dernières séries Netflix, entretien détendu au micro d’RTL2 …
Le premier
album solo de Mat Bastard « Loov » est disponible depuis l’été
dernier, et vous entendez d’ailleurs sur l’antenne d’RTL2 le premier extrait de
cet album « Stand as one ».
Le rockeur du
Nord de la France est parti s’installer il y a 3 ans maintenant en contrées
californiennes afin de travailler avec des producteurs renommés, et essayer
d’amener des textures et des influences différentes dans sa musique. Il admet
facilement qu’il avait l’impression qu’on lui proposait plus de travailler aux
Etats-Unis qu’en France. « J’avais en plus envie d’apprendre des choses en
production et en réalisation » ajoute-t-il. L’idée était vraiment d’amener
plusieurs talents pour travailler sur son disque, dans l’esprit d’une œuvre
collaborative.
Même si Mat
Bastard s’est laissé plus ou moins guider par les différents producteurs dans
la réalisation de son album, il a également ajouté cette fonction à la
casquette de ses déjà nombreux talents. En effet, Mat est le producteur du groupe A-Vox, qui joue en première partie de la plupart de ses concerts.
« C’est un projet qui me tenait particulièrement à cœur, non seulement
parce que ma femme joue dedans, mais aussi parce que je trouve ça assez
innovant, puissant, énergique … » nous dit-il, sourire aux lèvres.
« Je trouve que les textes ont énormément de fond, et je pense que c’est
un peu comme un pavé dans la mare »
Le premier
single du duo A-Vox « We are the women » est sorti début janvier, et
Mat nous confie avoir hâte de voir naître véritablement ce projet. « Ça va
être vener ! » complète-t-il.
Entendre A-Vox à l'antenne nationale d'RTL2 m'a fait quelque chose.
Mat Bastard
Il a d’ailleurs
été particulièrement touché lorsqu’un titre d’A-Vox a été diffusé sur RTL2 à
l’antenne nationale pour la toute première fois, c’était dans l’émission Pop Rock Studio de Stéphanie Renouvin. « Supporter ce
projet, m’investir dedans et l’entendre passer à la radio, ça m’a ramené aux
tout débuts … ça m’a vraiment fait quelque chose … » s’émeut-il.
Après l’annonce
officielle de la séparation de Skip The Use, on était en droit de se demander
ce qu’il allait advenir des différents membres.
Concernant Mat Bastard, l’occasion s’est donc présentée d’aborder des thèmes un peu plus personnels. « Pendant 8 ans, je composais avec Yann (ex-guitariste de Skip The Use), Skip The Use, c’était vraiment un projet qu’on a mené à deux. La seule différence, c’est que là je compose seul ». Il nous révèle que musicalement, rien n’a vraiment bougé, depuis un de ses premiers projets Carving, à l’époque. Tout est toujours aussi rock, la nuance se fait dans les textes des chansons. « J’aime quand c’est ultra rock’n’roll, j’aime quand ça groove, quand c’est puissant, quand c’est interactif, et quand les gens chantent avec moi » parfait-il.
Axer mes textes vers l'amour m'a permis d'être plus incisif que ce que je pensais.
Mat Bastard
Malgré ce fil rouge assez ‘’énervé’’,
musicalement du moins, Mat Bastard se révèle plus sensible avec des thématiques
souvent axées sur l’amour. « L’amour de ma femme, l’amour de mes potes,
l’amour de mes principes, de mon pays, de mes idées … » Il nous dévoile
que par le passé, tout était très tourné vers la haine, le dégoût, la révolte
envers certaines choses. « Et au final, je me suis rendu compte que quand
je partais plus dans l’amour, c’était beaucoup plus efficace … Ça n’enlevait en
rien mon énergie, mon enthousiasme ou ma hargne et mon envie de changer les
choses, j’ai simplement changé d’angle en parlant des choses, et ça s’est
révélé être beaucoup plus incisif »
Rien d’étonnant
donc à ce que cet album solo s’appelle « Loov », franchement proche
du mot anglais « Love ».
Réputé depuis
longtemps pour être une bête de scène lors de ses concerts, Mat nous avoue que
toute cette énergie dégagée, cette forme de transe dans laquelle il s’agite sur
scène n’est dû qu’au bonheur de pouvoir jouer. Tout simplement. « Je suis
juste content de pouvoir exposer mes idées ! » scande-t-il avant
d’ajouter que « la vie étant tellement pourrie par moment, autant que
pendant une heure, on puisse se lâcher complètement et s’extirper de ce
quotidien ! »
Le rock'n'roll nous sauvera tous.
Mat Bastard
Pour conclure
la rencontre, nous demandons à Mat ce qu’il apprécie le plus en venant à
Bordeaux., le chauvinisme ne faisait pas de mal une fois de temps en temps.
Alors que l’on s’attend tous à entendre « Les cannelés ! »,
c’est envers une personne en particulier que ses pensées se tournent. A
Bordeaux, ce que Mat préfère, c’est son tourneur Philippe Geneste (Base Productions). « Vu ce qu’il a fait pour le rock, le metal et la musique
alternative, je trouve que Phil est la plus belle chose qu’il y ait à
Bordeaux. Quand je viens ici en concert, je veux donner tout ce que j’ai
pour qu’il soit fier de moi ! » Mat est un défenseur de la
contre-culture et de l’ouverture d’esprit, nous confiant que « le
rock’n’roll nous sauvera tous ».
Pour le voir
survolté sur scène dans la région, ça se passe le 17 février prochain au Krakatoa à Mérignac avec RTL2 Bordeaux. Pour gagner vos invitations, restez à
l’écoute du son pop rock d’RTL2 !
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