Ces chercheurs qui analysent vos rêves

Le magazine " l’Obs " a enquêté sur les banques de rêves dans lesquels des chercheurs tentent de percer les secrets de nos rêves à travers des milliers de données.

Une méthode fondée par deux psychologues dans les années 40. Ils ont demandé à deux cents étudiants, moitié de filles, moitié de garçons, de noter systématiquement leurs rêves. Il fallait préciser combien de personnages et d’animaux intervenaient, quelles situations, quelles activités, quels évènements avaient lieux et quelles émotions étaient ressenties : joie colère tristesse, peur.

Aujourd’hui ce genre de banque existe un peu partout dans le monde et on a pu établir quelques caractéristiques selon l’âge et le sexe. Les rêves brassent des éléments de notre quotidien, de nos préoccupations. Ils sont largement conditionnés par les évènements de la veille.

Un livre dresse une synthèse des principales découvertes de ces banques. On apprend que nos nuits ne sont pas très douces : seulement 20% de nos rêves contiennent des émotions agréables. Les situations négatives dominent largement.

Pour ce qui est des rêves où on vole, perd ses dents ou se retrouve nu en public, ils ne représentent qu’1 à 2%. Ils sont justes frappant, du coup on a tendance à les garder en mémoire.

Au final, on est bien loin de l’analyse de Freud pleine de métaphores. Au contraire, une chercheuse conclut que nos rêves nous mettent dans des situations délicates ou désagréables pour nous entrainer à la vraie vie. une sorte de simulation virtuelle.