Calogero évoque sa France dans son nouveau single "Par choix ou par hasard"

Deux mois après la fin de sa tournée, terminée en beauté dans un RTL2 Pop-Rock Live au Trianon d'anthologie en compagnie de de Juliette Armanet, Benjamin Biolay et Måneskin en octobre dernier. Calogero est enfin de retour non pas avec un album, c'est peut-être un peu tôt après la réédition de Centre Ville en septembre dernier, mais avec un titre inédit intitulé Par choix ou par hasard.

Un titre énergique où le chanteur de Face à la mer se pose une question qui l'habite depuis longtemps comme il le dit lui-même dans un texte posté par l'artiste sur ses réseaux sociaux "c’est quoi être Français ? Une fierté, ou une honte ?".

Dans ce texte Calogero, le fils d’immigrés italiens évoque l'arrivée "par choix" de ses parents dans les années 50, Partis de leur village natal de Sommatino en Sicile, pour s'installer en France. La France où il est venu au monde "par hasard" sous le nom de Calogero, Joseph, Salvatore Maurici, le 30 juillet 1971. Un Italien né en France, qui sera naturalisé "par choix" à 18 ans.

Un titre dont l’inspiration de la musique lui est venu de "l’énergie des grands soirs, ceux de la réconciliation des Français entre eux, quels qu’ils soient, d’où qu’ils viennent, de Sommatino ou d’ailleurs. Ces soirs où le "vivre ensemble" n’est plus une chimère, mais une réalité palpable. Quand les Bleus remportent une coupe, on défile sur les Champs-Élysées, on se drape du tissu tricolore, celui-là même qui vole au vent sur la façade des mairies et des écoles de chez nous". Un drapeau qu'il porte fièrement sur la pochette de cette nouvelle chanson.

Ce drapeau n'est surtout pas pour lui un symbole d'idées politiques extrêmes mais une déclaration d'amour au pays et à la terre d’accueil de ses parents. Comme évoqué très joliment dans les paroles de la chanson écrite à sa demande par son parolier fétiche Paul Ecole :  "Être Français c'est des trains dans la nuit. A Montparnasse, à Limoges, à Drancy. C'est aimer la montagne, c'est aimer la mer. C'est le pont des arts, c'est Aimé Césaire. Être Français c'est lever en octobre un verre de vin pour admirer la robe. Ils boivent au prochain congé, à la vie. Ou à la mémoire d'Ilan Halimi. Moi aussi"

Calogero avait envie de chanter cette France qui a accueilli ses parents, "par choix", et qui l'a accueilli "par hasard". Mission accomplie.