La saison des festivals est officiellement terminée. Rock en Seine a accueilli 120.000 spectateurs, bercés par les rayons du soleil pendant trois jours. Les festivaliers ont pu profiter d'une liste d'artistes internationaux pour cette 13e édition comme The Offspring, Stereophonics et les Libertines. Avec environ 70 concerts, la programmation était variée avec des têtes d'affiche françaises comme Étienne Daho, Miossec et Fauve, mais aussi du rap, de l'électro et même une touche de soul avec la délicate Américaine Natalie Prass.
Dès le premier jour, le ton était donné avec le concert de Ghost. Les cinq membres suédois avaient préparé aux spectateurs une mise en scène théâtrale. Masqués, les musiciens ont pris place pour faire résonner leurs instruments. Papa Emeritus 3, prêtre sombre et chanteur de ce groupe de fantômes venus du froid a fait une entrée très remarquée. En quelques titres, Ghost rallie alors une bonne partie des festivaliers à sa cause.
La Grande Scène du parc a aussi accueilli un groupe de vétérans : The Offspring. Les Californiens n'ont rien perdu de leur punk-rock. La foule, venue en masse, est déchaînée et complètement à la merci des guitares électriques du groupe.
Fauve a foulé le parc de Saint-Cloud et en a profité pour livrer un concert coup-de-poing en interprétant Nuits Fauves, Haut-les-cœurs, Kané, Voyou, Infirmière et l'inévitable Blizzard. La fin du concert a surtout été marquée par l'annonce faite par le groupe. Après avoir sillonné les routes pendant trois ans, le collectif parisien va prendre une pause. La première journée de Rock en Seine s'est terminée avec le concert de Kasabian. La formation britannique a délivré son rock de stade, devant un public nombreux et en folie.
La deuxième journée de Rock en Seine s'est ouverte sous l'univers lyrique et cosmique de Marina & The Diamonds. Place ensuite à Stereophonics. Le groupe a interprété Have a Nice Day et Maybe Tomorrow qui a été repris en chœur par le public. Quant à Years & Years, le groupe a commencé son set sur la Scène Pression Live. Le trio londonien a transformé la pelouse en véritable piste de danse électro-pop, avec des reprises de son premier album. Ils ont été accompagnés par des jeux de lumières et des effets visuels impressionnants.
Rock en Seine a aussi été marqué par le retour des Libertines menées par Pete Doherty et Carl Bârat. Les festivaliers ont ainsi pu découvrir des titres du prochain album du groupe, Anthem for Doom Youth. Durant une heure et demie de show, Pete Doherty en a profité pour échanger quelques mots de français.
Troisième et dernier jour à Rock en Seine. Après avoir assisté aux concerts de groupes mythiques et classiques, les festivaliers ont pu découvrir Last Train ou encore We Are Match. Ce dernier mélange avec habilité le rock au groove et un soupçon de rap. Ces jeunes Français ont su faire face à un problème technique qui a coupé le son de certains instruments pendant quelques minutes.
Nathalie Prass a été la parenthèse soul de ce festival. À 28 ans, l'Américaine a joué des morceaux de son premier album avec Your Fool, My Baby Don't Understand Me et Bird of Prey. "Quand je jouais pour Jenny Lewis, je me donnais à 100% mais c'est elle qui contrôlait tout puisque c'était son spectacle. Maintenant c'est complètement différent", confie-t-elle à RTL.fr. C'est au groupe Jungle qu'est revenu la lourde tâche de conclure ce 13ème Rock en Seine. Avec des rythmes ethniques et funk disco, la formation venue de Londres a permis aux spectateurs de se déhancher une toute dernière fois au parc de Saint-Cloud.
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