À 53 ans, David Fincher est une référence dans le monde du cinéma. Avec des films comme Seven (1995), Fight Club (1999), Zodiac (2007) ou The Game (1997), le réalisateur et producteur américain s'est imposé comme le roi du "twist ending" (ou "retournement final). Il a fallut une dizaine d'années pour que David Fincher trouve son style. Cela valait le coup d'attendre.
Influencé par Tony et Ridley Scott, ce natif de Denver est un réalisateur "visuel". Amoureux de l'image et du détails, il construit ses films minutieusement. Gone Girl, sorti en 2014, en est la parfaite illustration. Par son regard singulier, il arrive à donner l'atmosphère qu'il souhaite à son oeuvre. La musique en est également pour beaucoup. Sombres, ses films mettent en souvent en scène un personnage marginal, anticonformiste voire misanthrope en proie à la douleur psychique, l'aliénation voire la folie.
Loin de rester dans sa case, le réalisateur s'est essayé à des histoires plus légères telles que The Social Network (2010), le biopic sur Mark Zuckerberg, le créateur de Facebook, ou poétiques à l'image de L'étranger histoire de Benjamin Button (2008). Deux succès. Une flopée de films qui lui ont certes valu plusieurs critiques acerbes mais et surtout aussi bon nombre de récompenses. En 2013, David Fincher s'est essayé à la série en réalisant House of Cards. Encore une fois avec réussite.
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