Les meilleurs cuisiniers au service des chefs d’États

Pour cette journée internationale des cuisiniers, l'équipe du Grand Morning a choisi la crème de la crème avec GQ  : Le " CCC ", l’association qui cuisine chaque jour pour les plus puissants de la planète. Il a été créé en 1977, c’est une sorte de G20 des cuisiniers et ces grands chefs connaissent tout des goûts de nos dirigeants .

Par exemple, 200 chefs d’état sont attendus pour la Cop 21 fin novembre à Paris. Le casse -tête suprême selon Christian Garcia le cuisinier du Prince Albert de Monaco. Il faut savoir marier politique et gastronomie. Le chef a dû entre autres supprimer le thon rouge et le caviar sauvage en raison de l’engagement écolo de " son " Prince.

Pour se mettre d'accord, tous ces grands chefs utilisent " le téléphone bleu " comme ils l’appellent. En fait, ils s’échangent tout au long de l’année des informations sur les goûts , les allergies , les problèmes de santé des grands de ce monde.

Mais inévitablement, il y a des faux pas. Bernard Vaussion , chef de Nicolas Sarkozy , a encore en mémoire les tremblements de l’Airbus présidentiel à cause de l'oubli de glace au café.

Pour rentrer plus dans le détail, on apprend par exemple que lors des célébrations du débarquement en 2014, le protocole a fait savoir que la Reine Élisabeth  2 ne souhaitait ni cheval, ni cuisses de grenouille à l’ail ou d’escargots persillés .François Hollande, lui, a proscrit les truffes et le caviar peu en adéquation avec ses promesses de campagne. En revanche, il  a allongé la durée des déjeuners à L’Élysée et remis le fromage à la carte surtout les pâtes dures.

Enfin, dernière indiscrétion, lors d’un repas avec le Roi du Maroc, Valérie Giscard d'Estaing avait vu rouge lorsque le chef leur avait servit une tarte aux pommes médiocre au goût du Président.