Eric Jean-Jean a reçu la jeune Pomme dans #LeDriveRTL2 pour une interview et deux lives : son single A peu près ainsi et un tube de la chanteuse LP.
Eric Jean Jean : Ton histoire commence en janvier 2016 avec l’arrivée de ton
EP qui va te valoir beaucoup de lauriers. Désignée artiste à suivre par Spotify et par PureCharts, artiste de cœur par Madame Figaro, Ouest France, Guitare Acoustique,
RTL... Tu as fait des premières parties et tes vidéos YouTube récoltent déjà plus d'un million de vues. Tout est arrivé assez vite. Pourtant quand l’album sort sur ta page
Facebook tu dis que cet album représente 4 ans de ta vie. Est-ce que cela veut
dire que tu racontes les 4 dernières années de ta vie dans cet album ?
Pomme : Oui ça veut dire que les premières chansons
sont nées il y a à peu près 4 ans. Même si le chemin parait court, il a été
plutôt long. Ça fait un petit moment que je fais des concerts un peu partout et
donc il y a des chansons qui ont bien vécu.
Et maintenant, comment tu vis l’arrivée de ce succès ? Le
fait d’entendre tes chansons à la radio, d’être peut-être reconnue dans la rue.
Les gens viennent aussi de plus en plus nombreux te voir en concert.
Pomme : Disons que c’est un peu ce pour quoi on
travaille tous. C’est encourageant et ça donne envie de continuer de voir que
des gens viennent au concert, qu’il y a de plus en plus de personnes au courant
que mes chansons existent. Au final le but de faire un album, c’est de pouvoir
faire des concerts devant un public et de toucher le maximum de monde. C’est un
peu la quête que nous avons tous.
Tu as grandi dans la région lyonnaise. A quel âge as-tu
commencé la musique ?
Pomme : J’ai commencé hyper jeune à chanter, j’ai
toujours chanté tout le temps depuis que j’ai 2 ans. Finalement depuis que je
parle. Ensuite j’ai fait un peu de solfège. J’ai fait du violoncelle quand j’étais
plus jeune. Et puis la chorale.
Ça c’est une histoire de dingue ! Tu as fait le tour du
monde avec une chorale ?
Pomme : Oui c’était une chorale sur auditions à Lyon. Il
y a tout un monde insoupçonné de chants de chorales sur cette Terre. On faisait
des tournées de fou parce qu’il y a des concours de chants de chorales. On avait fait un concours au Canada, en Chine.
Donc mes premières expériences de scène, c’était ça.
Est-ce que c’est les mêmes sensations quand on se retrouve
seul sur scène ?
Pomme : Non pas vraiment. Dans la chorale on est 60 sur
scène. Donc c’est sûr ce n’est pas pareil d’être toute seule, comme un peu nue.
Par contre cette expérience m’a appris à appréhender la scène, à savoir un peu
comment ça fonctionne. J’ai dû faire un autre travail pour mes concerts, toute
seule.
A quel moment tu as commencé à fabriquer cet album ?
Quel a été le déclic pour qu’il arrive dans une maison de disques et que tu le
signes ?
Pomme : Je pense que j’avais vraiment envie et j’étais
culottée, volontaire depuis longtemps. Je savais que j’avais envie de faire ça.
Les premiers pas de cet album, c’est quand j’ai commencé à démarcher des salles
de concert parisiennes puisse que moi j’étais à Lyon. J’ai beaucoup joué au "Trois Baudets". Ils m’ont vachement soutenu et programmé. Ce qui m’a aidé à
rencontrer des gens. De fil en aiguille j’ai rencontré mon équipe actuelle. Mon
tourneur, par exemple, c’était le père d’une petite fille que je gardais. Ma
vie est tout le temps improbable.
La version originale de Lost On You est plutôt guitare-voix.
Celle de Pomme est interprétée avec un mystérieux instrument.
Pomme : Ça s’appelle une auto-harpe, je peux la mettre
sur mes genoux ou comme si je portais un enfant. Il y a 36 cordes qui sont
fabriquées en Allemagne. C'est un instrument rare qui a été popularisé dans les années
60/70 par des femmes que j’aime beaucoup qui faisaient du folk ou de la
country. Joan Baez en jouait, Dolly Parton aussi. Moi c’est dans le film Walk The
Line, le biopic sur Johnny Cash, où je l’ai découvert.
Ce qui est assez remarquable chez toi c’est cette appétence
pour cette musique qui a beaucoup inspirée ton album. La tonalité de ton album
est purement folk. Comment ça t’es venue ?
Pomme : Quand j’avais 13/14 ans j’écoutais Lady Gaga,
Rihanna, Dr Dre comme mes amis. J’ai commencé à cet âge-là à jouer de la
guitare. Le père d’une amie m’a enregistré une discographie sur une clé USB. Il
y a avait beaucoup d’albums de femmes qui faisaient de la folk et de la
country. C’est là où j’ai découvert Dolly Parton entre autre et j’ai un peu
halluciné ! Je me suis rendu compte que ça me ressemblait, c’est la
musique qui m’a touché toute mon adolescence. Aujourd’hui j’en écoute un peu
moins car je pense en avoir trop écouté.
L’album A peu près de Pomme est sorti le 6
octobre dernier. Il y a aussi une tournée dont Paris le 15 février 2018. Vous
pouvez retrouver les autres dates sur sa page Facebook.
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