Le 30 mars dernier, une image turquoise a progressivement remplacé les photos de profil de Jay-Z, Madonna, Alicia Keys, Beyoncé et Rihanna avec le hashtag #TIDAL for ALL.
Jay-Z a donc lancé une nouvelle version du service de streaming musical Tidal, racheté 56.2 millions de dollars à un groupe norvégien. Nouveauté de taille: c'est la première plateforme d'entertainment possédée et dirigée par les artistes. Au conseil d'administration ? Daft Punk et Chris Martin entre autres.
Pour vous donner une idée, rien qu'en France, le streaming a généré 72.5 millions d'euros de revenus pour les maisons de disques en 2014, soit une hausse de 30% en un an.
Déjà disponible dans 31 pays dont la France, Tidal propose 25 millions de titres, un peu moins que ses concurrents Spotify, Deezer ou Qobuz. Et les utilisateurs dans tout ça ? Ils doivent débourser 9.99 euros par mois pour la version standard, 19.99 euros pour la haute qualité.
Avec Tidal, Jay-Z veut surtout contrer les services de streaming gratuits, en rassemblant des artistes derrière lui.
Selon Romain Berrod, journaliste musical, "beaucoup de musiciens décident de retirer leur catalogue de Spotify car ils ne perçoivent quasiment pas de droits d'auteurs. De son coté, Jay-Z promet une meilleure rétribution et un intéressement pour ceux qui signent chez lui."
C'est simple, avec Tidal, les artistes reprennent un contrôle total sur la diffusion de leur musique.
Et ce n'est pas fini. En juin, Dr Dre va aussi se mettre sur les rangs, avec la relance de son service de streaming payant, Beats, racheté par Apple.
Source: Grazia
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