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Assiette gastronomique
Ce soir sur Fance 2, Envoyé Spécial s'intéresse aux "Produits allégés, les faussaires du goût". 1 français sur 4 consomme ce genre d'aliments qui contiennent moins de sucre, moins de sel et moins de gras. Enfin en théorie. La réalité est un peu moins appétissante. Et les histoires de goût, ça concerne aussi Xavier Denamur, propriétaire de plusieurs affaires à Paris dont "Les Philosophes" et "Le Petit Fer à Cheval". Dans son livre "Et si on se mettait enfin à table" aux éditions Calmann-Lévy, il balance sur sa profession. Petites magouilles, journées interminables et bagarres en cuisine, il y en a pour tous les goûts.
Travailler au black. Inévitable quand on travaille 7 jours sur 7, 15h par jour !
Xavier Denamur
Le chef commence par le tabou du travail au noir et l'explique: "On
fait du black dans ce métier, même si beaucoup de restaurateurs se referment
comme des huîtres quand on évoque le sujet". Lui-même à ses débuts n'était
pas déclaré. "Inévitable" selon lui "quand on travaille 7 jours sur 7, 15h par
jour".
Et en coulisse dans les cuisines, pas de quartiers. "Dans un restaurant, s'il y a un gros problème, il faut trancher dans le lard et
vite. Si quelqu'un pique dans la caisse ou se bagarre, on est obligé de le
mettre à la porte". Mais selon lui, ça n'arrive que très rarement. Il ne s'est
retrouvé qu'une quinzaine de fois aux Prud'hommes.
Xavier Delamur milite aussi pour le "fait-maison". Il se bat pour la transparence dans les
restaurants, avec une cuisine de qualité, sans trucage ni maquillage pour ses
clients. Mais pour lui, imposer d'inscrire "fait maison" sur sa carte (quand c'est le cas !) n'est pas une solution. Au contraire, il préconise
que ce soit ceux qui utilisent des produits industriels ou surgelés qui le
mentionnent sur leurs cartes.
D'ailleurs le label "fait maison" lancé en juillet va être
simplifié à la fin du mois. On ne parlera plus de produits "bruts", le
"fait maison" concernera les plats élaborés à partir de produits crus,
transformés sur place. Avec ce décret, les restaurateurs devront simplement
signaler leurs plats par un logo composé d'une casserole sur lequel est posé un
toit de maison.
Sa
recette pour une bonne table ? Simple : en salle des produits frais et
derrière le comptoir, un partage équitable de la valeur ajoutée entre salariés,
patrons et producteurs. La base de la confiance.
"Et si on se mettait enfin à table" de Xavier Denamur aux éditions Calmann-Lévy
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