Indochine en toute intimité pendant deux heures. C'est le cadeau que Nicola Sirkis et ses acolytes ont offert à leurs fans ce 9 décembre au soir, quelques semaines avant Noël. Dans la petite salle du Trianon à Pigalle, dans le nord de Paris, les membres d'Indochine ont offert un concert intime pour cette scène où ils n'avaient jamais joué.
Ceux qui n'ont pas fait de live depuis leur dernière date en août 2014 pour clore leur Black City Tour, dont le coffret en double CD/DVD du concert au Stade de France est sorti le 4 décembre, sont revenus pour une unique performance en 2015.
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Indochine a livré deux heures de show survoltées, une proximité poussée avec le public, et un vibrant hommage aux victimes des attentats du 13 novembre. "Personne ne nous empêchera de vivre fort, de rêver fort, même pas peur !", prévient Nicola Sirkis.
Le groupe a aussi rendu la part belle à son album Alice & June, qui a soufflé ses dix bougies en 2015. De Adora à Crash Me en passant par Gang Bang, plusieurs titres de ce disque essentiel ont été interprétés.
Quelques fans rencontrés avant le concert étaient d'autant plus impatients qu'ils savaient qu'Indochine ne devrait pas remonter sur scène avant 2017, même si le meneur n'écarte pas "quelques surprises".
Nicola Sirkis confie à RTL2.fr que le groupe est en préparation d'un nouveau disque. "On est en studio et en écriture", pour un treizième album "dansant", qu'ils souhaitent "très positif". Un disque très attendu par ce public toujours aussi fidèle et pour qui Indochine "c'est plus qu'une passion, c'est un mode de vie".
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