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Matthew Murphy (The Wombats) & Waxx dans Foudre
Crédit : RTL2
Matthew Murphy, invité dans Foudre animé par Waxx, a su se remémorer ses premiers souvenirs musicaux marquants. Bercé par Thriller de Michael Jackson, il se revoit danser devant son miroir avec une brosse à cheveux en guise de micro.
Le roi de la pop a fondamentalement marqué le chanteur, qui admet avoir un coup de cœur pour Beat it et plus particulièrement pour son processus de création "l'idée qu'il conduise sans la capote de la voiture et puis faire cette ligne de base dans la voiture, je trouve ça hyper cool" explique-t-il anecdotiquement.
Avant de développer sa véritable âme d’artiste, Matthew Murphy a écrit beaucoup de chanson qui n’avaient "pas vraiment de voix, ni ma personnalité" s’exprime-t-il.
Il a fallu que l’artiste écoute le chanteur Jarvis Crocker du groupe Pulp pour se rendre compte qu’il souhaitait vraiment chanter des chansons qui lui ressemblent, des choses vraies.
C’est à travers cette initiative qu’il a trouvée sa véritable personnalité poussée par une écriture qui lui ressemble. Des chansons comme Common people lui ont permis d’ouvrir ses horizons aussi bien musicaux que personnels.
Sa carrière de chanteur à commencer dans des groupes qui s’apparentaient plus à des groupes de reprise. Il écrivait pour ces groupes mais "c’étaient vraiment des plagiats d'autres artistes que j'écoutais à l'époque" explique-t-il.
Matthew Murphy identifie la fin des années 90 et le début des années 2000 comme un véritable âge d’or. Les groupes qui symbolisent au mieux cette période selon lui sont Radiohead avec notamment leur album KID A et Deftones et leur album Around the Fur.
"Ces albums, vraiment, ils traversent le temps très élégamment et dans tous les genres. On avait l'impression que c'était enregistré sur une autre planète la première fois qu'on l'a entendu. Je n'arrivais pas à croire que c'était Radiohead."
Dans des moments d’égarement, il aime à se rappeler à quel point la musique est importante pour lui. Chose qu’il a parfois eu tendance à oublier, appartenant à une industrie musicale coriace. Il aime se rappeler qu’il fait ça pour une bonne raison.
"Je me suis souvenu à quel point la musique était importante, en règle générale, pour l'âme humaine et pour la condition humaine."
Matthew Murphy s’est exprimé sur son morceau Can’t Say No issu de leur dernier album Oh! The Ocean sorti récemment. Un morceau particulier qui marque deux grandes périodes de sa vie puisque les couplets datent d’environ 7 ans, une période ou le chanteur buvait beaucoup et prenait peu soin de lui, et le refrain date de l’année dernière.
Un processus d’écriture peu commun et intéressant qui grave deux versions de sa personne maintenant plus posée et réfléchie avec des couplets qu’il qualifie de "très juvéniles" et des refrains empreints de plus de profondeur.
Le premier album du groupe aura bientôt 20 ans. S’il y a bien un morceau tout album confondu qui les défini selon Matthew Murphy c’est Turn issu de leur 4e album, une musique aussi marante que triste qui marque une période importante de sa vie où il rencontra sa femme.
En concert, le groupe est connu pour mettre le feu à la scène, faisant danser des centaines de fans. Le public des Wombats à soif d’échappatoire, à s’échapper de leur quotidien. "On devient fou sur scène".
Lors de sa carte blanche, il a souhaité écouter Dance du groupe Idles. L’artiste a conclu l’émission en interprétant Fun fun fun des Beach Boys ainsi que Can’t Say No issu de son 6e et dernier album.
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