Sting de retour en France – Le journal de la musique du mardi 3 juin

Pour sa comédie musicale The Last Ship, qui vient d’un album concept sorti en 2013, Sting replonge dans ses souvenirs d’enfance à Wallsend, une ville du nord de l’Angleterre autrefois portée par les chantiers navals. Il y raconte la fermeture brutale de ces chantiers dans les années 80, et tout ce que ça a laissé derrière : des vies bouleversées, une identité locale fragilisée. 

Le spectacle a vu le jour en 2014, d’abord à Chicago puis à Broadway, avant de tourner en Angleterre et aux États-Unis. Il a évolué au fil des années, avec plusieurs réécritures – et Sting lui-même sur scène dans certaines versions.

Bonne nouvelle pour les fans : il sera de retour sur les planches le 18 février 2026 à la Seine Musicale, près de Paris, pour une nouvelle représentation de The Last Ship. Et ce n’est pas tout : Sting continue aussi sa tournée mondiale “Sting 3.0”, une formule plus épurée en trio, qui revisite ses plus grands titres dans des versions plus intimes. Il passera par l’Accor Arena le 9 octobre et l’Arena de Montpellier le 11, avec RTL2 dans les parages. À 73 ans, Sting reste sur tous les fronts — entre nostalgie, rock et scène, il ne lâche rien

Des images inédites d’un concert de Led Zeppelin

En février dernier déjà, une vidéo rare de 13 minutes d’un concert de Led Zeppelin à Copenhague avait refait surface, 45 ans plus tard. Une archive précieuse qui avait affolé les fans et les amateurs de rock vintage. Mais cette fois, c’est un véritable trésor encore plus impressionnant qui a été exhumé : près de 40 minutes d’images inédites, tournées lors du tout premier concert du groupe à Tokyo, au Japon, en 1971.

Un moment historique. À ce moment-là, Led Zeppelin est en pleine tournée mondiale, porté par le succès de son troisième album, plus folk et expérimental, mais toujours aussi puissant sur scène. Le groupe s’apprête alors à sortir son légendaire quatrième disque, avec Stairway to Heaven, qui deviendra l’un des morceaux les plus emblématiques de l’histoire du rock. C’est une période charnière, où le groupe passe du statut de révélation à celui d’icône absolue.

Ce sont deux fans présents dans la salle ce soir-là qui ont eu la bonne idée de filmer une partie du concert. Des images amateurs, certes, mais saisissantes. Le film a depuis été scanné en 4K et restauré aux États-Unis, pour un résultat bluffant. La qualité est telle qu’on distingue nettement la présence scénique impressionnante de Robert Plant, les riffs furieux de Jimmy Page, la basse précise de John Paul Jones et bien sûr, la puissance de John Bonham à la batterie.

Ces 40 minutes offrent un aperçu rare et immersif de ce qu’était un concert de Led Zeppelin au tout début des années 70 : électrique, organique, libre. Une époque où la légende s’écrivait en direct, sous les yeux d’un public encore incrédule face à cette déferlante sonore. Une trouvaille qui tombe à pic pour les passionnés d’archives musicales — et qui rappelle à quel point Led Zep reste indémodable.

Le piano de Steven Tyler d’Aerosmith vient d’être vendu

C’est un instrument clé dans la carrière d’Aerosmith car c’est sur ce piano qu’a été écrit et composé leur immense classique Dream On
sorti en 1973. 

Il a été vendu pour la modique somme de 115.000 euros dans le cadre d’une vente aux enchères de Julien’s Auctions à New York. Baptisée "Music Icons" elle proposait 700 pièces très rares issues de l’univers pop rock.

Une guitare acoustique d’Eric Clapton, une montre de Christine McVie de Fleetwood Mac, les paroles manuscrites de Champagne Supernova d’Oasis écrites par Noel Gallagher, une robe portée par Lady Gaga dans le film House of Gucci ou encore une lettre écrite par Madonna pour ne citer que quelques exemples… Des pièces et des sons qui ont façonné des générations !