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Quand l'entraide devient un business

REVUE DE PRESSE - La pure solidarité existe-t-elle encore ? On peut légitimement se poser la question car maintenant, on ne donne plus ses vieux vêtements mais on vide son dressing et on ne prête plus une perceuse mais on la loue.

consommation collaborative

Jules Roy

Avant on parlait de solidarité, aujourd’hui plutôt de consommation collaborative. C’est à dire qu’on s’entraide, on échange volontiers, mais désormais c’est marchand. Le but est de gagner plus ou dépenser moins. Une nouvelle forme de collaboration qui s'explique notamment à cause de la crise.

Un couple pourrait même gagner jusqu’à 24000 euros par an en partageant par exemple à la fois son appartement, sa cave et sa voiture.

Un exemple frappant : Blablacar

Au début le site proposait de mettre en relation gratuitement conducteurs et passagers. L'affaire ne décollait pas et à partir du moment où ils ont fait payer les utilisateurs, prenant au passage une commission, le site a multiplié ses visiteurs.  Un système qui a fait des petits comme idvRoom, le site de covoiturage de la SNCF.

En revanche, dans les associations caritatives, on n'a rien en échange c'est logique mais du coup les dons d'objets baissent. C'est le cas chez Emmaus France. Attention, pas en quantité mais en qualité puisque les français préfèrent gagner un peu d'argent en vendant dans les vide greniers, vide dressing et sur des sites comme le bon coin.fr. Un système donnant-donnant qui permet des économies.

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Source : Version Femina

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