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Patrick Rubinstein
Crédit : RTL2
C'est au cœur de la Galerie Saint-Martin à Arcachon que Grégory Ascher rencontre Patrick Rubinstein, un artiste dont les œuvres ne cessent de captiver par leur mouvement et leur vivacité. Dès les premiers instants de l'interview, Ascher exprime son admiration pour les créations de l'artiste, soulignant leur capacité à apporter joie et bonheur à ceux qui les contemplent. "Quand je vois tes œuvres, ça me rend heureux", confie-t-il, une émotion que Rubinstein souhaite justement transmettre à travers son art.
L'artiste raconte comment, dès son plus jeune âge, il a été immergé dans le monde de l'art grâce à ses parents. Son père, doté d'un sens artistique prononcé, l'a initié à l'art cinétique à l'adolescence. Une anecdote marquante de cette période est celle où, désireux d'acheter une voiture, son père lui a enseigné à créer des tableaux cinétiques pour gagner de l'argent. Cette leçon de vie a non seulement façonné son parcours artistique, mais a également ancré en lui une passion pour l'art en mouvement.
Rubinstein explique que ses œuvres, souvent perçues comme de la 3D par les plus jeunes, sont conçues pour être interactives. Les enfants, en particulier, adorent se déplacer devant ses tableaux, créant ainsi un jeu de mouvements et de transformations visuelles. "C'est eux qui se baladent devant l'œuvre et qui, à leur vitesse, vont créer le mouvement", explique-t-il avec enthousiasme.
L'art cinétique de Patrick Rubinstein se distingue par sa capacité à offrir plusieurs perspectives en une seule œuvre. Comme il le décrit, un tableau peut révéler différentes créations selon l'angle de vue, fusionnant les images en un spectacle visuel fascinant. Cette technique, bien que complexe, est le fruit d'années de pratique et d'innovation, passant de l'argentique au numérique tout en conservant l'essence du mouvement.
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