Cette semaine, plongez dans le rock alternatif quasi parfait de Palace. Ce quatuor londonien offre un premier album sublime, So Long Forever, parfait pour affronter les premières fraîcheurs hivernales. Le groupe réussit le pari d'un rock alternatif organique, qui donne envie de se perdre en pleine nature. Revigorant.
Goat Girl ne vous laissera pas le temps de sombrer dans la mélancolie. Ce quatuor d'adolescentes britanniques n'a pour l'instant sorti que deux titres, mais suffisamment érosifs pour vous marquer longtemps : Country Sleaze et Scum. Des hymnes rageurs contre une société qu'elles abhorrent. Repérée par le label Rough Trade, elles planchent sur leur premier EP.
Enfin, Fishbach, petit poisson sombre de la scène pop française, vous entraînera dans les profondeurs inquiétantes de ses titres imprévisibles. En un seul EP, éponyme, elle s'est retrouvée sous le feu des projecteurs, et se produira même à la Cigale au printemps. Entre-temps, elle aura sorti son premier album, À ta merci, sur le génial label Entreprise.
On a découvert Palace au détour d'une playlist. Le genre que l'on lance sans même faire attention, et qui nous attrape l'oreille sans crier gare. Des notes de guitare ronronnantes, doucement, doublées d'une montée portée par la batterie, jusqu'à l'explosion du titre au bout de 1 minute et 5 secondes.
On est instantanément tombé amoureux de Break The Silence, single et titre d'ouverture de So Long Forever (Universal), très beau premier album de Palace, sorti début novembre. Le morceau se poursuit par des ponts enchanteurs, où le chant de Leo Wyndham devient presque hurlement plaintif de loup. "I wanna tame this animal", "Je veux dompter cet animal", affirme-t-il.
Palace est un quatuor dont seul le Royaume-Uni regorge à foison. Né à Londres en 2012, il propose un premier album impeccablement produit, entre rock alternatif, new-wave et touches de blues. Une musique à l'apparence froide, mais qui donne envie de rapprocher les corps pour affronter le froid hivernal. Ils peuvent se vanter d'avoir joué aux festivals de Glastonbury, et Reading/Leeds. On a hâte de les voir passer à nouveau en France.
On les a évoquées très (trop) brièvement la semaine dernière, car elles étaient de passage aux Inrocks Festival, le 18 novembre. Clottie Cream, Rosy Bones, Naima Jelly et L.E.D. forment Goat Girl, quatuor au rock garage délicieusement sombre et étrange.
Avec des titres de morceaux presque sales (Country Sleaze, "sleaze" renvoyant à la notion de vulgarité, et Scum, "pourriture, racaille"), les 4 ados ne sont pas là pour faire dans la dentelle. Dans ces deux premières chansons, elles dépeignent une vision négative du monde : "Je suis dégoûtée et j'ai honte de cette soi-disante race humaine" (“I am disgusted and ashamed of this so-called human race"). Voilà qui a le mérite d'être clair.
Goat Girl a sorti son premier clip au début du mois, pour le titre Country Sleaze, aux guitares très Nirvanesques. Leur signature sur l'exigeant label Rough Trade, défricheur de talents, ne peut être que de très bon augure.
Voici le nom bien singulier qui agite la sphère musicale française depuis quelques mois : Fishbach. Flora de son prénom, la jeune femme s'attire toutes les faveurs. Les médias craquent les uns après les autres pour sa pop imprégné des années 80, avec des synthés cinglants, une voix d'outre-tombe et des paroles énigmatiques. Fishbach évolue en eaux troubles, et nous entraîne dans son sillage.
Sitôt son premier EP sorti, éponyme, elle s'est penchée sur son premier album, À ta merci (Entreprise), disponible le 27 janvier. Elle en a dévoilé deux titres supplémentaires : Y crois-tu et Invisible désintégration de l'univers. Rendez-vous aux Trois Baudets le 14 décembre, au Pop-Up du Label le 15 décembre, en résidence aux Transmusicales de Rennes et à la Cigale le 14 mars 2017. Rien que ça.
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