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Les phrases à bannir au travail
REVUE DE PRESSE - "Tu n'aurais jamais dû", "C'est pas mal...", "Je vais essayer". Ces formules que l'on utilise spontanément ont un message implicite souvent blessant. François Laure, consultant en formation chez CAA, a recensé les plus marquantes.
Lorsque l'on est au travail, il y a certaines phrases à bannir de notre vocabulaire. C'est ce qu'on apprend sur l'Express.fr avec le livre de François Laure et Jansky Jarocki : Les mots pour réussir ensemble aux éditions Dunod.
En effet, inconsciemment, on glisse souvent des petites phrases, des propos maladroits, qui peuvent blesser nos collègues, nos collaborateurs et nos clients.
Par exemple : "Tu n'aurais jamais dû." La phrase parfaite pour faire culpabiliser l'autre. Son interprétation est double. d'une part, il n'a pas obtenu de résultats honorables, d'autre part il n'a pas respecté les normes et les règles.
Mieux vaut utiliser " Tu pensais bien faire ". Dans ce cas-là, c'est le comportement qui est critiqué, et pas l'intention.
Autre exemple, "Si j'étais toi, je ferais...". Une des pires expressions. Dans ce cas-là on se met à la place de l'autre comme s'il n'existait pas, comme s'il n'avait pas d'opinion. La meilleure alternative : " Dans cette situation, tu pourrais...".
Enfin, l'expression qui met une grosse pression : " C'est super facile, tu ne peux pas te tromper ". Dans ce cas, vous niez la difficulté, du coup vous rabaissez l'autre, en sous-entendant qu'un enfant y parviendrait.
Il vaut mieux opter pour : " Oui, ce n'est pas évident, je t'explique." Cela renforce la coopération.
Livre : François Laure et Jansky Jarocki "Les mots pour réussir ensemble", Dunod, octobre 2015.
