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Les nouvelles messes laïques

REVUE DE PRESSE - Se regrouper un dimanche par mois pour partager avec des inconnus, un phénomène anglais qui arrive en France.

la messe

Jules Roy

Être athée et se presser pour aller à la messe le dimanche, ce n'est plus incompatible. Venu d'Angleterre, le concept des messes laïques a débarqué en France l'année dernière, importé par Chelsea Williams, une étudiante en littérature de 23 ans. Elle veut créer une communauté basée sur le partage et les valeurs positives comme "le vivre ensemble et aider plus".

Le but, dépasser les clivages religieux et politiques autour d'un évènement à la fois festif, ludique et intéressant. Ces messes se passent essentiellement en chansons (et en frappant dans les mains) sur du Jean Jacques Goldman ou du Yannick Noah. La première a eu lieu en septembre à Paris et depuis ça continue.

Sur place, un conférencier invite par exemple les participants à écrire un poème et à le lire à voix haute. Bon, de l'extérieur ça fait au mieux "Cercle des poètes disparus", au pire un peu gnangnan…mais l'assemblée prend ça pour un moment de détente du dimanche qui permet de s'exprimer autre part que sur Facebook.

Dans ces messes vous pourrez entendre  un poème qui commence par "Regarde, tu as dans ton cœur des collections de chaussures oubliées…".

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Pour l'instant, ces messes laïques s'implantent essentiellement dans les grandes villes, là où on vit à cent à l'heure, avec peu d'occasions d'être en communauté. C'est vu comme un remède contre l'individualisme. Et puis ça permet d'aborder tous les sujets (écologie, lutte contre l'isolement, environnement…)

En tout cas, lors des premières Sunday parisiennes, on recensait une centaine de participants, la moyenne est aujourd'hui  40, mais Chelsea Williams assure recevoir des demandes de toute la France.

Source : Biba

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