La Discothèque idéale du #DriveRTL2 : "Electric LadyLand" de Jimi Hendrix

Jimi Hendrix – Electric LadyLand

Electric Ladyland est le troisième et dernier album studio de The Jimi Hendrix Experience. Sorti le 17 septembre 1968, l'album atteint directement la tête des charts aux Etats-Unis, en grande partie grâce à la version de All Along The Watchtower, reprise de Bob Dylan enregistrée quelques temps plus tôt et qui réussira même à éclipser l’originale. 

Outre cette reprise, toutes les compositions sont de Jimi Hendrix, qui va également produire l’album. Comme l’ont expliqué plusieurs de ses musiciens et ingénieurs plus tard – l’avantage de Jimi en studio était que la seule règle c'était qu’il n’y avait pas de règle.

Ainsi une guitare peut prendre le rôle d’une basse ou d’une mandoline dans un studio bondé, un environnement chaotique. Ce n'était pas des sessions d’enregistrement mais des fêtes. Ce qui n’empêchera pas le guitariste d’aller au bout de son perfectionnisme et de son engagement. House Burning Down,  inspiré de loin par le récent assassinat de Martin Luther King va susciter un son de guitare en feu, qui deviendra un son de panthère sur la fin de la chanson. De panthère noire bien entendu. 

L’album est le plus ambitieux et le plus abouti de l’œuvre d’Hendrix. Les musiciens vont et viennent, posent leurs improvisations au rythme des sessions. Jimi Hendrix ne lit pas la musique et ne l’écrit pas mais il parle de couleur d’océan et de vent dans les arrangements qu’il fait. Beaucoup diront qu’aucun disque de rock n’a atteint sa virtuosité sur ce chef d'œuvre. Il disparait tragiquement deux ans plus tard, en 1970 . 

À écouter aussi

WikiWaxx

Quand Hendrix rencontre Clapton - WikiWaxx

24/02/2025 à 07:00 - 03m08s