Eric Jean Jean et Mathilde Courjeau recevaient deux membres de Phoenix dans #LeDriveRTL2 pour une interview. Il en ont profité pour diffuser des versions live "à la maison" de J-Boy extrait de Ti Amo leur prochain album ainsi que du maintenant classique If I Ever Feel Better, extrait de leur premier album United, sorti en 2000.
Comment a été faite cette chanson ?
On était chez Thomas autour d'une petite table, avec des petits micros branchés directement sur l'ordinateur et en l'écoutant ça sonne mieux que ce qu'on pensait. On l'a a peine mixé mais pourtant ça sonne bien.
L'Italie a toujours fait parti de votre vie ?
J'ai la double nationalité car mon père était Italien, et le père de mon frère également. On passe beaucoup de temps en Italie lorsque nous sommes en vacances. Thomas s'est marié en Italie, et on parle vaguement en italien sur certaines chansons.
Et c'est quelle partie de l'Italie ?
C'est un petit peu partout, les frères sont originaires du nord, Thomas est plus du sud. C'est l'Italie du cœur.
Dans plusieurs interviews vous dîtes que lorsque vous travaillez vous avez un fil conducteur, ça été le cas pour ce dernier album ?
A partir d'un certain stade oui, on a trouvé une thématique et on l'a gardée. C'est surtout quand on trouve le nom de l'album.
Comment travaille le groupe Phoenix ?
On improvise, puis on réfléchit dessus, on essaye d'en faire des morceaux. Ce n’est pas toujours facile, c'est assez variable. Le moment
d'improvisation est le plus agréable.
Quels sont les instruments que vous utilisez à ce moment là ?
On essaye de tout enregistrer en permanence, on a deux trois trucs, on s'est rendu compte qu'on n'arrivait çà recréer les meilleures choses. Donc on enregistre tout !
Pendant l'écriture de l'album il y a eu un mélange entre la culpabilité de faire un album positif et la géopolitique sombre ?
C'est vrai, comme tout le monde on était plongé dans le bain un peu sombre, dans les ténèbres et puis on a fait en sorte d'apporter un peu de soleil permanent.