La vague no-gluten, réelle intolérance ou effet de mode ?

Vous n'avez pas pu passer à côté. Le no-glu ou gluten-free est partout : dans les restaurants (même le Fouquet's à paris a son menu no-glu), dans les rayons de supermarchés Auchan, Carrefour, Casino ou Leclerc, dans des pâtisseries comme Helmut Newcake à Paris et aussi dans le TGV, qui propose des cookies sans gluten au wagon restaurant. Maintenant, on peut même boire des bières sans gluten : la Glutenberg.

Pour vous donner une idée, on estime que le marché français du no-gluten a augmenté d'environ 30% par an depuis 2012. Pour atteindre près de 80 millions d'euros de chiffre d'affaire en 2014.

Mais le bénéfice santé est souvent spectaculaire ! Le meilleur exemple est celui de Novak Djokovic. Quand le numéro 1 mondial de tennis a arrêté le gluten, il a dit adieu aux maux de têtes, aux douleurs articulaires et à la fatigue chronique. Andy Murray a suivi le mouvement et amélioré ses performances. Pourtant, aucun de ces sportifs de haut niveau n’est intolérant au gluten…
 
Mais si cette tendance a autant de succès, c'est que certains aliments n'ont plus la côte ! Par exemple, le blé n'a jamais été aussi suspect. Il n'a rien d'indispensable, l'espèce humaine n'en a pas consommé durant 99% de son existence.

Certains s'étonnent quand même de l'explosion de ce business. Par exemple, une personne sur trois est intolérante au lactose contre une sur cent pour le gluten. Étrange dans ce cas que la deuxième intolérance prenne le pas sur la première ?! La raison est simple. Le no glu est un marché en pleine ascension.

Au final, pour certains, le no-glu est essentiel. Quand on a une véritable intolérance, on peut même se faire rembourser certains produits par la sécurité sociale. Pour d'autres, c'est juste une bonne façon d'améliorer ses performances. Enfin, on peut se demander si la fièvre du gluten free n'est pas pour certains juste une histoire de marketing.

Source: Marie-Claire