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La nomophobie

REVUE DE PRESSE - Nomophobie, la contraction de l'expression : « no mobile phobia ». Autrement dit, la peur d’être séparé de son téléphone. Une maladie des temps modernes que certains essayent de combattre avec des solutions plus ou moins radicales.

nomophobie

Jules Roy

Comme beaucoup, vous êtes accro à votre portable. Un fait extrêmement courant aujourd’hui. On appelle ça aussi Le fomo, "fear of missing something", la peur de manquer quelque chose.

Selon les chercheurs, il y a plusieurs raisons à cette maladie :

D’abord, le portable permet de se sentir intégré dans une groupe. Vous n’êtes pas là physiquement mais en un clic vous pouvez partager des choses. Ensuite cela découle du culte de la performance et de l’efficacité : toujours avoir plus de données et d’information.

Enfin, il y a une explication scientifique : lorsqu’on reçoit un message, cela entraine une sécrétion de dopamine qui stimule le cerveau de façon positive, un peu comme quand vous recevez un compliment ou une récompense.

Comment lutter contre ?

A partir du moment où vous vous sentez dépassé ou soumis, il faut agir. Pour cela plusieurs outils :
- Offtime, une application qui permet de gérer le temps passé sur votre smartphone en paramétrant son utilisation. - Le jeu du Phone Stacking, inventé par une américaine, qui consiste à poser son téléphone au centre de la table pendant les repas, et le premier qui craque paye l’addition.

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Il y a aussi des méthodes radicales. Les camps de détox, venus des États-Unis mais qu’on trouve désormais également en France dans le Médoc (au château de la Gravière) ou encore dans un spa à Vichy. Dans ces cas là, interdiction absolue d’être connecté.

Enfin, pour les plus maso : le pavlov Poke, un repose poignet qui envoie des décharges électriques si vous restés trop longtemps sur Facebook.

Source : Society

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