Kyo dans #LeDriveRTL2 : "Notre musique est le reflet de nos vies"

Le groupe Kyo, formé en 1994, a marqué plusieurs générations avec ses tubes intemporels comme Le Chemin et Dernière danse. Lors de leur passage dans #LeDriveRTL2, Benoît Poher et Florian Dubos ont évoqué avec émotion leurs débuts et les moments forts de leur carrière. "Nous avons commencé comme beaucoup de groupes, dans un garage, avec des rêves plein la tête", se souvient Benoît. Florian a ajouté : "Ce qui nous a toujours portés, c'est notre passion pour la musique et notre envie de partager des émotions avec notre public."

Lors de l'interview, Eric Jean-Jean a commencé par rappeler ses débuts avec les membres du groupe : "Nous, on se connaît depuis presque 25 ans. Vous vous êtes rencontrés, vous aviez quel âge tous les deux ? 15 ?". Florian Dubos a répondu avec enthousiasme : "Oui, moi je devais avoir 14-15".  Cette amitié adolescente est le socle sur lequel Kyo a bâti sa carrière.

Interrogés par Eric Jean-Jean sur l'évolution de leur style musical, les deux artistes ont expliqué comment ils ont su se réinventer au fil des années. "Notre musique est le reflet de nos vies. Nous avons grandi, mûri, et cela se ressent dans nos compositions", confie Florian. Benoît précise : "Nous aimons explorer de nouveaux horizons, tout en restant fidèles à notre identité pop-rock. C'est ce qui nous permet de rester pertinents et de toucher différentes générations."

Le secret de leur longévité

Maintenir un groupe de rock aussi longtemps en France est rare. Eric Jean-Jean leur a demandé : "C'est quoi le secret de longévité d'un groupe comme Kyo ?". Pour Benoît Poher, l'humour est un élément clé : "Je pense que le fait qu'on se fasse marrer tout le temps, à longueur de journée". Florian a ajouté que l'absence de comparaison avec d'autres expériences et le respect mutuel ont également joué un rôle crucial : "Beaucoup de respect pour ce que font les autres aussi. Je pense que dans les groupes, il y a pas mal de problèmes d'égo, de trucs comme ça".

Kyo est actuellement en tournée pour la réédition de leur album Le Chemin, une aventure qui a commencé en novembre 2023 et qui se prolongera jusqu'en juin 2025. Benoît a expliqué :  "En fait, c'est surtout qu'on ne s'est pas arrêté entre la tournée précédente et La part des lions. Et on a sorti la réédition, on est reparti en tournée, donc là, ça fait trois ans".  Florian a souligné l'importance de l'organisation et de l'équipe technique dans cette vie de tournée exigeante : "On est assez proches de notre équipe technique aussi". 

Vivre en tournée n'est pas de tout repos. Benoît a partagé une anecdote sur ses trajets en train pour éviter l'épuisement du bus tour : "Avant, tu pars la veille en tour bus, tu retrouves les copains. Ben oui. Et tu dors pas".  Florian a décrit la routine post-concert : "Vous finissez votre concert, il se passe quoi, une heure ou deux ? Le temps qu'ils plient tout, ils rangent tout le matos". 

Un retour triomphal

Après une pause de huit ans, Kyo a fait un retour triomphal avec l'album Le Graal. Benoît est revienu sur cette période : "C'est l'album après la pause qui a duré un peu plus de 8 ans. C'est le retour avec ce single Le Graal qui était quand même assez différent des titres qui avaient marché à l'époque" Pendant cette pause, les membres de Kyo ont exploré d'autres projets comme le groupe Empyr, ce qui a enrichi leur expérience et renforcé leur envie de revenir à Kyo.

Un nouvel album en préparation

L'interview a également été l'occasion pour Kyo de dévoiler quelques-uns de leurs projets futurs. "Nous travaillons actuellement sur un nouvel album, qui sortira début 2025", annonce Benoît avec enthousiasme. Florian ajoute : "Cet album sera très personnel, avec des textes introspectifs et des sonorités nouvelles. Nous avons hâte de le partager avec nos fans." 

Les deux artistes ont également évoqué une tournée prévue pour l'été prochain, qui les mènera aux quatre coins de la France.

Kyo se produira également au Festival Essonne en Seine le 30 août prochain, aux côtés d'artistes comme Clara Ysé et Matmatah. Benoît a exprimé son enthousiasme pour les festivals : "Moi, j'aime bien en festival les formats un peu plus courts où tu vois ton voix, il n'y a pas de temps mort, où ça enchaîne et tu as vraiment une énergie très forte".