Ces prénoms lourds à porter

Ah, les prénoms, on ne les choisit pas, et ils peuvent nous gâcher la vie ! Ce n’est pas toujours facile à supporter. La preuve avec l’analyse du psychanalyste Vincent Le Corre.

Il raconte par exemple l’histoire de Valérie, jumelle née par surprise. Sa mère a choisi son prénom sur les conseils de la sage-femme, sans vraiment y réfléchir. En second prénom, elle lui a donné celui d’une belle-sœur qu’elle n’aimait pas. Sympa. Au bout de 40 ans, Valérie a fini par lui dire « je ne Va-lé-rien ». Dur.

La plupart du temps, nos parents nous choisissent un prénom pour transmettre. Une histoire familiale ou une admiration. Mais un prénom peut s’avérer trop pesant pour celui qui le porte ! César parce que nos parents adoraient Pagnol. Mais ça rappelle plus l’empereur romain. Pas facile quand on est d’une timidité maladive. Même constat pour un Roméo qui rougit dès qu’une fille lui parle.

Pas la peine de généraliser non plus. Le psychanalyste rappelle qu’on ne se définit pas que par son prénom. On se forge aussi un caractère sur du vécu.

Mais si vraiment votre prénom vous plombe, vous pouvez toujours prendre un "pseudo", comme Peggy, "lassée d'entendre "la cochonne" dix fois par jour", et qui se fait appeler Perrine depuis des années. Vous pouvez même changer officiellement de patronyme, à condition d'avoir de bons arguments.

Source : L'express.fr