Après quelques concerts dans les clubs londoniens et un passage au fameux festival punk de Mont-de-Marsan, The Police composé de Gordon Sumner alias Sting (basse et chant), Stewart Copeland (batterie) et du guitariste corse Henri Padovani tout blond peroxydé est signé et pris en main par Miles Copeland, frère de Stewart et propriétaire du label IRS. Alors que le simple Fall Out sorti en 1977 obtient un succès d'estime, Padovani préfère rejoindre le groupe Wayne County, The Electric Chairs. Il est remplacé à la guitare par un vétéran de la scène anglaise des sixties, Andy Summers, ancien membre des groupes Animals (d’Eric Burdon), Zoot Money’s Big Roll Band et Kevin Ayers Band.
Une tournée américaine plus tard, The Police termine en 1979 l’enregistrement de son premier album Outlandos d’Amour dans lequel on retrouvera les titres So Lonely, et Can’t Stand Losing You et Roxanne.
Dès l’automne, l’ascension du groupe semble irrésistible avec la parution de Regatta de Blanc, huit millions de copies vendues et quatre semaines d’affilée en première place des charts, porté par le vaste succès de Message In A Bottle. Malgré toute cette pression, The Police trouve le temps de se consacrer à l’enregistrement de Zenyatta Mondatta qui à son tour fait succomber la portion américaine du globe avec ses imparables hits Don’t Stand So Close To Me et De Do Do Do, De Da Da Da.
Mais la tournée et l’album qui suivent finiront par avoir raison de la solidité du groupe. L’année 1981 est marquée par l’album Ghost In The Machine et l’option technologique adoptée par le producteur Hugh Padgham (Peter Gabriel, XTC, Yes). Un tournant qui ne fait guère l’unanimité en dépit d’indéniables réussites comme Everything Little Thing She Does Is Magic, Invisible Sun ou Demolition Man. Pour certains, la machine paraît grippée et le trio prend une pause chaque membre du groupe se consacrant à des projets plus personnels.
Le retour de Police est donc plus que vivement attendu durant l’année 1983. Les fans ne seront pas déçus à l’écoute de Synchronicity. L’album inspiré par la pensée de Carl-Gustav Jung propose l’imparable Every Breath You Take et Wrapped Around Your Finger. Le power trio des débuts est bien loin maintenant, et les signes d’une rupture plus probants à l’image d’une pochette divisées en trois bandes et trois couleurs.
La tournée (d’adieu) passe par les plus grands stades, bourrant le Shea Stadium de New York avant l’annonce d’un "retrait sabbatique" consacré aux multiples projets solos des membres. En lieu et place d’une réunion au sommet, The Police revient avec une nouvelle version de Don’t Stand So Close To Me pour les besoins de la compilation Every Breath You Take : The Singles (1986), Sting gardant en réserve ses dernières compositions pour sa fructueuse carrière solo. La rupture est désormais consommée.
Après les expériences des plus diverses de la part des trois musiciens et à la surprise générale, The Police renaît le 11 février 2007 sur la scène du Staples Center de Los Angeles lors de la remise des Grammy Awards. Une tournée exceptionnelle est vite annoncée, laissant une chance à ceux qui n’ont jamais pu voir l’un des plus groupes les plus importants de ces trente dernières années de se rattraper.
Samedi 3 et dimanche 4 février, dès que vous entendez un titre de The Police, envoyez par SMS "RTL2" au 74 900 (0,75€/SMS + prix d’un SMS, inscription au service en 2 SMS) et gagnez peut-être l’intégrale du groupe. Et dimanche à 19h, Stéphanie Renouvin nous raconte la Pop Rock Story de The Police sur RTL2.
Fin de l'opération le 11/01/2018
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