AMI, c'est lui. Sa marque reprend ses initiales et la dernière lettre de son nom. AMI, c'est aussi une nouvelle façon, chic mais pas snob de concevoir la mode, c'est agrandir la place de la mode masculine dans le monde des podiums. En 2013, AMI devient la première marque pour hommes à remporter le prix de l'Andam pour sa collection automne-hiver 2013-2014.
Rien ne prédestinait le fondateur d'AMI à devenir l'un des créateurs de vêtements pour hommes les plus en vogue de la capitale. Non : Alexandre Mattiussi voulait devenir danseur. Il pratique la danse de 4 à 14 ans, explique-t-il dans Grazia. Ensuite, c'est aux avions qu'il s'intéresse. Après avoir obtenu son bac, c'est donc par hasard qu'il entre à l'école Duperré, établissement public formant aux métiers de la mode, du design et de la création.
Alexandre fait ses armes chez Dior, où il reste un an et demi, puis passe 5 ans chez Givenchy et poursuit chez Marc Jacobs avant de se lancer dans l'aventure et de créer sa marque. Alexandre Mattiussi crée sa griffe en 2011 et s'apprête à changer, petit à petit, les codes de la création. Le site de la marque prône "l’authenticité, la sincérité, avec un message toujours positif et souriant", loin des clichés peu avenants des podiums. Ce message positif, il suffit de regarder les étiquettes des vêtements AMI - mention "avec amour" - pour le retrouver.
Aujourd'hui, AMI est reconnu dans les repaires mode du monde entier. Après avoir ouvert trois boutiques à Paris et s'être imposé dans trois cents points de vente du monde entier, AMI possède, depuis fin septembre, sa propre boutique à Tokyo.
Son créateur le revendique : sa marque n'est pas fermée aux femmes. C'est dans un costume rouge vif signé AMI que Christine and The Queens monte sur scène, le 15 février dernier, lors des victoires de la Musique. La marque habille également le mannequin Caroline de Maigret ou encore Florence Foresti.