VIDÉO - Niko Valastro, gagnant du concours "Crache ta cover" : "Téléphone a bercé mon adolescence"

Niko Valastro a remporté le concours "Crache ta cover", lancé par le label Parlophone au mois de juin. Le principe était simple : reprendre une chanson du groupe Téléphone pour peut-être se retrouver sur un album-hommage au quatuor, qui devrait paraître fin octobre. Le jeune Niçois a tenté sa chance parmi 460 candidats, et a remporté le concours avec sa reprise de Sur la route : "J'étais à l'hôpital quand j'ai appris la nouvelle par un message du directeur artiste de Warner laissé sur mon portable", confie-t-il à RTL2.fr. "J'ai essayé de me mettre sur la terrasse de ma chambre et j'ai dû sortir un truc du genre : 'C'est le plus beau jour de ma vie'", se souvient Niko Valastro en souriant. Heureusement, il n'était hospitalisé que pour une infection alimentaire.

Téléphone a bercé mon adolescence

Niko Valastro

"Téléphone est un groupe qui a bercé mon adolescence. On se passait ça dans toutes les soirées, en boîte ou pendant des fêtes", confie Niko Valastro, qui a sorti son plus beau chapeau pour répondre aux questions de RTL2.fr. "Dès que j'ai vu cette annonce, je me suis dit que c'était un super truc à faire. Par contre, je ne voulais pas reprendre des chansons comme Cendrillon ou Ça c'est vraiment toi parce que ce sont des chansons que j'ai écoutées tellement que pour y mettre mon univers, ça aurait été beaucoup plus dur."

Un titre du premier album de Téléphone

Niko Valastro a donc choisi Sur la route, extrait du premier album de Téléphone, époynme, sorti en 1977 : "Quand je l'ai écoutée, je me suis dit 'Les paroles, c'est totalement moi et ce que j'ai envie de dire.' Dire 'j'en ai rien à foutre' dans une chanson m'éclatait tellement !"

Le jeune chanteur et danseur s'est ensuite emparé de ce titre pour le remanier à sa sauce : "J'ai complètement occulté toute la partie musicale de Téléphone et je me suis concentré sur les paroles. Je voulais garder l'esprit du refrain, qui est hyper dynamique. Téléphone, on ne peut pas faire mieux ! Sur le début (de la chanson), j'ai imaginé un univers qui me ressemblait, avec une moto qui démarre, un mec qui jette une clope et souffle. Le son démarre mais de façon plus urbaine que ce qu'on faisait à l'époque. J'ai mélangé avec un peu de pop et du rock, pour garder l'esprit de Téléphone."

Tout laisser tomber pour la musique

Niko Valastro est tombé dans la musique très tôt, à l'âge de 5 ans, quand il s'est pris de passion pour Édith Piaf : "J'avais une passion pour elle alors que j'étais en troisième année de maternelle. Je voulais absolument l'écouter H24. Après, il y a eu Claude François et tous les artistes de la génération de mes parents. En devenant plus grand, il y a eu Michael Jackson, même si cela peut paraître cliché."

Cependant, c'est à la suite d'un concert de Madonna sur son Confessions Tour que Niko Valastro décide de plaquer ses études de médecine pour se consacrer à la musique : "Je me suis dit que je voulais faire comme elle : faire des shows de dingue et mettre en scène sur ça."