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"OSS 117" parodie les vieux films d'espionnage
C'est donc une exposition qui nous en apprend beaucoup sur les services d’espionnage.
Elle s’appelle : " le Secret de l’Etat : Surveiller, protéger, informer " aux Archives nationales dans un hôtel particulier parisien. 330 documents issus des services de la Défense ou prêtés par des services de contre-espionnage, DGSE ou DGSI.
Par exemple, vous voulez connaitre les chiffres qui peuvent actionner la bombe atomique ? Pas de problème, ils
sont griffonnés à la main sur un morceau de papier. Cela peut paraitre hallucinant mais c’est arrivé. C’est le ministre des Armées, Pierre Messmer, futur premier ministre qui avait noté à la va vite le numéro dans les années 60 et l’avait scotché sur une de ses cartes de visites. A l’époque il n’y avait pas de téléphone portable, il fallait bien le noter quelque part.
Autre spécificité, les membres des services secrets ont toujours un vocabulaire bien particulier. Par exemple, une fiche " homo " n’est pas une fiche d’homosexuel mais un " permis de tuer ". (homo pour homicide). James Bond en réalité, est homo. Et les services secrets ne disent pas qu’ils veulent tuer quelqu’un parce qu’il est méchant. Ils disent : " qu’un individu est désigné comme objectif et qu’il doit être neutralisé ". C’est ce qu’on peut lire sur une note de 1958.
Enfin, un petit chemisier pour les espionnes, avec un ensemble de poches élégantes et discrètes aménagées sur la poitrine et dans le dos pour y glisser des documents volés ou ultra confidentiels.
Tous ces objets et documents d'archives sont à découvrir jusqu'au 28 février aux Archives nationales, hôtel de Soubise (Paris IIIème). Plus d'informations ici.
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