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Entretien avec Other Lives pour GéNéRiQ

Ça y est, le festival GéNéRiQ commence ! Entretien avec le groupe américain Other Lives à l'occasion de leur venue en France.

Interview d'Other Lives à l'occasion du festival GéNéRiQ
Crédit : Christal Angelique
Lorraine Terminet & Perrine Zurakowski

Le festival GéNéRiQ commence ce mercredi dans le grand Est français. Avant de lancer les musicalités, RTL2 Belfort-Montbéliard a eu la chance de s'entretenir avec Jesse Tabish, membre fondateur du groupe américain Other Lives. Entre anecdotes personnelles, attentes et compositions, rencontre avec un musicien passionné.

RTL2 Belfort-Montbéliard : Commençons simple : qui sont Other Lives ? Présentez-vous pour le public français.

Jesse Tabish : Other Lives, c'est 4 ou 5 personnes, ça dépend des périodes, dont 3 d'entre eux sont là depuis la fondation du groupe il y a 14 ans. Comment nous décrire ? Ce n'est jamais simple pour un musicien de décrire sa propre musique ! Je dirais que nous faisons de la folk orchestrale avec quelques influences western, on aime les cordes, les chœurs, et les vraies compositions.

Après le succès de votre album "Tamer Animals", vous avez sorti "Rituals" l'année dernière. Parlez-nous de cet album.

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Après "Tamer Animals", on avait 78 chansons en stock ! On voulait vraiment explorer et étendre notre musique, trouver autre chose, aller plus loin que ce qu'on avait déjà fait, se laisser aller par une nouvelle vague. On a beaucoup expérimenté de nouvelles sonorités. En fait, "Tamer Animals", c'est surtout la relation de l'Homme avec la nature, alors que "Rituals", la relation de l'Homme à l'international, avec tous ses paradoxes.

C'est toujours un plaisir de venir en France. A tel point que j'ai épousé une Française !

Jesse Tabish, Other Lives

Depuis 14 ans que le groupe existe, qu'est-ce qui a changé surtout dans votre musique ?

Au tout début, on était un groupe instrumental, il n'y avait aucune parole. Et on a évolué après, en posant des mots sur nos mélodies. Mon attitude envers la musique aussi a changé. Je me sens toujours le même envers la musique indépendante, je me lève le matin, je bois mon café et j'écris une musique, je garde les mêmes rituels, mais je me dis que j'aimerais bien passer en radio nationale, malgré tout ce qu'implique le mot "indépendant". Ce qui a changé aussi c'est que maintenant, on est beaucoup plus sur la route, en tournée. Je ne vous cache pas que c'est génial de voyager, mais on a aussi besoin de se poser et de se retrouver. Jouer notre musique un peu partout sur la planète est un sentiment génial, mais ça a aussi ses désagréments.

Vous aviez déjà tourné en France en 2011-2012, notamment à La Route du Rock et au festival des Vieilles Charrues, et maintenant GéNéRiQ. Comment sentez-vous ces dates dans l'Est français quand on sait que certains groupes ont explosé après leur passage après ce festival ?

J'ai hâte. Clairement j'ai hâte ! Quand je vois les groupes qui ont percé après ce festival, ça laisse un peu rêveur ! Mais de toute façon, j'adore toujours autant jouer et proposer ma musique à des publics différents, c'est un sentiment magnifique. Donc pas de pression particulière, juste de la joie. Je suis toujours heureux de venir en France.

D'ailleurs, quelle est votre relation avec le public français ?

J'adore la France et les Français ! Pour tout vous dire, j'ai même épousé une de vos compatriotes (rires) ! Ça me tient à cœur de venir en France, il y a une atmosphère différente dans votre pays en concert.

Parlons de vos concerts en France alors ! Vous avez 3 dates de prévues pendant GéNéRiQ, dont une dans un endroit atypique et chargé d'histoire ... le Musée Peugeot ! Qu'est-ce que cela vous fait de jouer dans ce genre d'endroit insolite ?

C'est nouveau pour nous ! L'autre jour on m'a montré où on allait jouer, le musée Peugeot en l'occurrence, j'ai trouvé ça génial ! En plus comme vous le disiez, c'est un lieu chargé d'histoire, et jouer comme ça au milieu des vieilles voitures, ça va être énorme et complètement inhabituel. D'ailleurs ça me donne envie d'explorer certaines choses musicalement, on va trouver un truc pour cette date. Il le faut !

Qu'allez-vous faire après votre tournée européenne, et que peut-on vous souhaiter ?

Après notre passage en Europe, on va se remettre à composer ! (rires) J'ai déjà plein de nouvelles chansons écrites, donc je vais en faire une démo et voir tout le travail qu'on va pouvoir faire autour. On va continuer à écrire, à composer, on ne s'arrête jamais, ça fourmille ! Et j'ai aussi prévu de me mettre à quelques projets plus personnels, à titre solo, donc on verra bien ce que ça donnera.

Retrouvez Other Lives au musée de l'aventure Peugeot à Sochaux le 25/02, à la Vapeur de Dijon le 26/02 et au Noumatrouff de Mulhouse le 27/02 -

À écouter

Interview de Jesse tabish d'Other Lives pour sa venue en France pendant le festival GéNéRiQ
00:01:29

Le festival GéNéRiQ avec RTL2, le son pop rock !

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