Quand les lois européennes se noient dans des détails ridicules

Le magazine Capital consacre un gros dossier sur l'Europe : " Pourquoi on n’y croit plus ". Dans ce dossier on découvre un article sur les directives plutôt grotesque de l’Union Européenne, voici quelques exemples frappants.

L'escargot de Quimper : cette variété de gastéropodes est classée par Bruxelles parmi les espèces protégées. A Brest, sa seule présence a empêché la construction d'un stade.

Plats Chauds : depuis 2005, le "paquet hygiénique de Bruxelles impose que les étals sur les marchés qui présentent des plats chauds soient maintenus en permanence à une température d'au moins 63 degrés.

Gravier : ceux utilisés dans l'UE doivent répondre à de strictes normes bruxelloises. Les constructeurs de la piste de l'aéroport de Cayenne, en Guyane, ont dû faire venir leurs cailloux de métropole. Pratique.

Bananes : une réglementation bruxelloise stipule que pour être vendus dans l'UE, ces fruits ne doivent pas avoir de " courbure anormale ".

Voilà donc un échantillon des meilleures décisions de Bruxelles. 700 nouvelles règles, ou normes qui sont ajoutées tous les ans.