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Les blagues des animateurs sont souvent imaginées par des auteurs cachés dans l'ombre
En France, c'est Jean- Luc Delarue qui a lancé les témoignages d'anonymes à la télévision, d'abord sur Canal + puis sur France télé avec " ça se discute ". Depuis, avec " confessions intimes ", " tellement vrai " et d'autres le métier de chasseur de témoins s'est généralisé et ça n'est pas facile de trouver les bons " clients " comme ils les appellent.
D'abord, selon " Télé Loisirs ", c'est un métier essentiellement féminin et pour l'exercer, il faut de la persévérance. Il faut être prêt à passer beaucoup de temps au téléphone. Parfois, c'est assez facile de trouver des témoins comme par exemple sur des sujets liés à la grossesse, l'amour ou l'amitié mais quand il s'agit de trouver un frère et une sœur qui sont tombés amoureux l'un de l'autre ou des hommes puceaux à 40 ans (comme dans le film) c'est une autre paire de manche.
En 2016, il y a internet mais au tout début de ces émissions, les casting se passaient de manière bien différente. Sabrina (une "ancienne" du métier) raconte qu'elle appelait les salons de coiffure pour qu'ils placardent des appels à témoins mais évidemment, c'est plus simple aujourd'hui.
Par exemple, si on cherche des couples en crise, on va écumer les forums des fans de Johnny, de reptiles ou de tuning. Il parait que ces passions sont souvent source de conflit.
Il y a aussi les bons viviers. Il est apparemment difficile de trouver des témoins en Bretagne, au Pays basque ou en Corse selon Sabrina. En revanche, les gens du nord et les marseillais, eux , n'en font pas " Toute une histoire ".
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