Gauvain Sers interprète "Pourvu" dans #LeDriveRTL2

Gauvain Sers est venu dans #LeDriveRTL2 accompagné de son guitariste pour interpréter son single Pourvu et une reprise d’Hubert-Félix Thiéfaine.

Bienvenue Gauvain !
Tu es un jeune homme bien éduqué, ingénieur en maths, tu fais aussi de l’informatique. Rapidement, tu pars un moment au Canada et puis c’est là-bas que tu te mets à la chanson. A un moment tu commences à avoir un contact avec une maison de disques. Et puis le plus dingue qui t’arrive, c’est le coup de fil du chanteur Renaud.
Gauvain Sers : Exactement et ça a changé la face de ma carrière, en tout cas ça a accéléré beaucoup de choses. Le jour où tout a basculé. Il cherchait une première partie au dernier moment et trois jours avant il tombe sur une de mes chansons via un de ses assistants. Une demi-heure après il m’appelle pour me proposer une première partie.

Eric Jean-Jean explique que Gauvain Sers s’est retrouvé seul chez Renaud. Le chanteur lui a demandé de lui jouer quelques chansons
Gauvain : Il en avait écouté que deux donc il était un peu curieux. Il me propose de venir chez lui. J’appelle Martial Bort, mon guitariste, pour qu’il m’accompagne. Deux heures après on jouait neuf morceaux dans le canapé de Renaud face à lui. C’était assez incroyable.

Martial, Gauvain être seul face à Renaud en chantant des chansons que personne ne connaissait, ça fait quel effet ?
Gauvain : C’était assez surréaliste, je pense qu’on ne se rendait pas tellement compte à ce moment-là. C’était vraiment le tout début de l’histoire. On essayait juste de bien jouer les morceaux. Lui écoutait assez attentivement, c’était très touchant comme scène.

Il y a d’autres personnes très importantes aussi. Notamment Jean-Pierre Jeunet qui a réalisé le clip de ton single Pourvu. Comme tu es aussi ingénieur en mathématiques, est-ce que tu préfères qu’on parle du clip ou tu préfères nous expliquer ce qu’est une équation différentielle ?
Gauvain : Je préfère parler du clip, je pense que les auditeurs de RTL2 seront plus intéressés. Je sais ce que c’est par contre une équation différentielle (rires).

Alors comment on travaille avec Jean-Pierre Jeunet ?
Gauvain : C’était aussi une histoire assez folle. Dès que j’ai signé avec ma maison de disques c’était un peu notre rêve le plus fou. On voulait qu’il fasse le premier clip. Cette chanson Pourvu était adaptée car c’était plein de clin d’œil et plein de références. Quand on l’a contacté, il avait refusé directement sans avoir écouté la chanson. Ça ne l’intéressait pas de refaire un clip, il n’en avait pas fait depuis des années. Finalement on a insisté, il a écouté la chanson. Je parlais d’Amélie Poulain et il s’est laissé prendre au jeu. Il a eu des idées de réalisation et après il nous a envoyé un petit script. C’était génial et pile ce que j’attendais ! Après sur le plateau c’était fou car on avait carrément une équipe de long-métrage pour un premier clip. Moi j’avais des yeux d’enfant en arrivant là-bas.

Tu as croisé en vrai Jean-Pierre Darroussin sur le tournage ?
Gauvain : Ouais ! C’était touchant aussi car je le trouve très intimidant. C’est un acteur que j’aime vraiment beaucoup. Il est un peu à l’image de ce qu’il est à l’écran mais en vrai.

Gauvain Sers reprend La Ruelle des Morts d’Hubert-Félix Thiéfaine pour Le Drive RTL2. Cette chanson parle de l’enfance. Comment tu décrirais ton enfance ? Quel souvenir tu en gardes ?
Gauvain : J’ai des super souvenirs de mon enfance. J’en parle souvent dans les chansons et dans les concerts. Je suis assez nostalgique de cette période mais c’est une nostalgie plutôt heureuse. J’ai plein de jolis souvenirs dans la Creuse avec mes frangins et mes parents. On ne manquait de rien donc c’était déjà pas mal. C’était une belle époque.

"Creuse" est un mot qui est prononcé à peu près une cinquantaine de fois entre deux chansons pendant le concert de Gauvain Sers explique Eric Jean-Jean.
Gauvain : C'est vrai, il y a un petit comique de répétitions là-dessus.

Sur scène, il y a un mélange entre ce que fait Renaud c’est évident mais aussi entre ce que faisait beaucoup Bénabar au début de sa carrière, des blagues, des vannes. En plus vous êtes que deux sur scène, Martial et toi. Comment est-ce que tu as appris à faire de la scène ?
Gauvain : Ça s’est fait vraiment naturellement au fil des concerts. J’ai appris à essayer d’aller chercher les gens aussi pour ne pas les ennuyer entre deux chansons. C’est vrai que je n’ai jamais trop aimé quand les chansons s’enchaînaient pendant les concerts. J’aime bien me sentir proche du chanteur quand je suis dans le public.

Il faut les faire rire aussi ?
Gauvain : Oui comme il y a des chansons un peu plombantes pendant le concert, j’essaye de contrebalancer avec des scènes un peu plus joyeuses. Et puis on est là pour passer un bon moment, c’est important quand même.

Est-ce que tu écris les transitions qui te viennent ?
Gauvain : Oui la plupart sont écrites après je laisse place à l’imagination car le public réagit différemment. C’est là que c’est marrant car il faut savoir rebondir. Mais il y a un vrai fil rouge.

Gauvain Sers est en tournée en ce moment. Il y a de nombreuses dates que vous pouvez retrouver sur sa page Facebook.

Tu poursuis la tournée en 2018, un nouvel album en préparation ? Comment ça va se passer ?
Gauvain : On continue la tournée jusqu’à la fin de l’année en duo avec Martial. L’année prochaine on part à 5 en tournée avec une batterie en plus, un clavier. C’est juste pour défendre les arrangements du premier album qui a été enregistré comme ça avec quasiment la même équipe. Je continue à écrire des chansons, un nouvel album je ne sais pas encore mais je continue d’écrire en tout cas.

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