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Cyrielle Evrard jongle entre ses bandes dessinées, son blog et sa chaîne YouTube.
Cyrielle (Yeah Cy sur YouTube) est illustratrice et bédéiste. Mais aussi blogueuse, passionnée de réseaux sociaux et… YouTubeuse. Une hyperactive du web qui est partie, le mois dernier, à la découverte du street art nordiste.
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A l’origine de sa chaîne, une question récurrente qu’on lui posait sur les réseaux sociaux, au sujet de ces crayons de couleurs… Un peu lassée de répondre sans cesse à cette interrogation, Cyrielle décide de tourner une vidéo sur son matériel. Elle découvre alors une façon simple et directe de s’adresser aux illustrateurs en herbe et amateurs de dessin.
Cyrielle a sorti sa première bande dessinée en novembre dernier : Le vrai sexe de la vraie vie, aux éditions Lapin. Au départ, c’est dans une rubrique dessinée publiée sur le site Madmoizelle qu’elle a commencé à parler de sexualité. “Comment est-ce possible qu’autant de culpabilité et de honte soient liées à cette question ?”, s’interroge-t-elle alors.
Le succès de sa chronique lui donne l’idée d’en faire une bande dessinée avec l’envie de parler de toutes les sexualités. “Il y en a autant que de gens qui la pratiquent, dit-elle. Je voulais faire en sorte que les personnes qui lisent cette BD se retrouvent dedans et se disent : “Ah ! Je ne suis pas tout(e) seul(e) à avoir eu ce souci !””. Cyrielle travaille désormais sur le tome 2 qui devrait sortir d’ici la fin de l’année.
C’est par le biais des Internettes que Cyrielle et trois autres YouTubeuses ont été choisies par les Offices de tourisme de la MEL. Cette association, dont Cyrielle est l’une des membres fondatrices, s’attache à valoriser les contenus publiés par des femmes sur YouTube, afin de lutter contre la sur-représentation des hommes sur la plateforme. “Citez 5 chaînes Youtube tenues par des femmes qui parlent de 5 thématiques différentes. Chaud hein ?”, peut-on lire sur la page d’accueil de leur site.
L'exposition "Street Generation(s)" à voir jusqu'au 9 juillet à la Condition publique, à Roubaix.
Crédit :
De Roubaix à Lille, de la Condition publique à la gare Saint-Sauveur, Cyrielle a profité de son weekend lillois pour s'intéresser à l’art urbain qui fourmille dans la métropole. “Lille et Roubaix sont une vraie plaque tournante du street art !”, s’enthousiasme-t-elle. Elle retiendra, entre autres, sa visite de l’exposition Street Generation(s) à voir jusqu’au 9 juillet à la Condition publique.
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