Disquaire Day : Zoom sur l'usine MPO en Mayenne

Les passionnés de galettes noires ont coché la date depuis longtemps. Le disquaire day revient pour une 8e édition. Aujourd’hui, 235 disquaires indépendants célèbrent le vinyle ; un objet rétro qui regagne chaque année un peu plus le cœur des mélomanes. 

Pour cette occasion, zoom sur la première entreprise de pressage de vinyle en France. Et elle se situe à une soixantaine de kilomètres du Mans. MPO, a été créée en 1957. Autant vous dire qu'à 60 ans passés, l'usine a traversé toutes les ères de la musique. Du vinyle, au CD en passant par la cassette audio. Rencontre avec Alban Pingeot, directeur général de MPO. 

Le vinyle représente 12% du chiffre d'affaire des ventes physique de musique. Depuis 2010, vous avez multiplié par 5 votre production de microsillon. Comment vous expliquez ce retour en grâce de la galette noire ? 

Les différents points forts du vinyle qui expliquent son retour

Le vinyle c'est aussi une fabrication artisanale, avec des méthodes qui ont finalement très peu évolué...

Ce retour du vinyle, MPO l'a flairé dès le début des années 2010. Un phénomène arrivé des Etats-Unis. L'entreprise, qui n'avait jamais totalement interrompu leur fabrication, a donc investi massivement, notamment en rachetant des presses en Amérique latine... 

Car MPO fabrique intégralement le vinyle. De la galette noire à la pochette. Parmi les oeuvres les plus populaires, du rock, de la pop avec beaucoup de classiques mais aussi de plus en plus de nouveautés : Orelsan, Camille ou Juliette Armanet. 

Mais au-delà des classiques, pour Alban Pingeot, le futur de vinyle passera par la musique urbaine. 

Enfin, malgré des méthodes de fabrication artisanales, le vinyle peut aussi se moderniser au travers de technologies inattendues. 

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