Discussions et tractations pour le second tour des élections Régionales

ACCORD ENTRE LE PS ET EELV EN PAYS DE LA LOIRE...

Le PS et les Verts ont trouvé un accord pour le second tour des élections régionales en Pays de la Loire. Après avoir négocié toute la journée hier, Christophe Clergeau et Sophie Bringuy ont décidé de faire listes communes. Des listes qui ont récoltés 25.6% (PS) et 7.8% (EELV) des votes au premier tour. En revanche, Christophe Clergeau a dû lâcher du lest sur l'épineux dossier de Notre Dame des Landes. Il a notamment accepté la réalisation d'une étude indépendante sur l'optimisation de l'actuel aéroport de Nantes Atlantique. Une étude qui sera réalisée au début du mandat, si la liste est élue, pour des conclusions attendues en septembre 2016.

Et le candidat des Républicains Bruno Retailleau n'a pas tardé à réagir à cette union. Il estime que Christophe Clergeau cède au chantage des verts et sacrifie ses convictions au profit de ses ambitions politiques.

D'ailleurs, Bruno Retailleau démarre sa campagne pour le second tour en Sarthe ce soir. Il sera en compagnie de sa tête de liste sarthoise Christelle Morançais à Mamers. Une ville où il a obtenu un de ses meilleurs score dans le département avec plus de 35% des suffrages. Christophe Clergeau sera quant à lui à Arnage. Il sera soutenu par le ministre de l'agriculture et porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.

Pour rappel, c'est la liste de droite de Bruno Retailleau qui est arrivé en tête en Pays de la Loire au premier tour avec 33.9% des voix. Suivie donc de la liste de gauche de Christophe Clergeau avec 25.6% puis de la liste FN de Pascal Gannat avec 21.%.

Les candidats ont jusqu'à ce soir, 18H pour déposer leur liste en préfecture.

MANUEL VALLS APPELLE A VOTER A DROITE DANS TROIS RÉGIONS...

Cette fois-ci, c'est le premier ministre qui le dit : Manuel Valls a appelé à voter à droite dans trois régions dimanche; Dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en PACA et en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes. Dans cette dernière région, Jean-Pierre Masseret, tête de liste PS, refuse de se retirer. Il a même déjà déposé sa liste pour le second tour.

Du côté des Républicains, c'est le retour de la politique du "Ni-Ni". Le chef de parti Nicolas Sarkozy refuse tout retrait et toute fusion pour faire barrage au FN. Sur France 2 hier soir, le président des Républicains a déclaré qu'il respectait la décision des socialistes mais qu'il "n'avait rien demandé" et qu'il n'y avait "pas d'accord" entre eux.