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"Nevermind" de Nirvana, l'album d'une génération
Écoutez ou réécoutez #LeDriveRTL2 de Eric Jean Jean, Mathilde Courjeau du 17 sept. 2018.
Nirvana
Nirvana "Something in the Way"
L’album d’une
génération. Une pochette culte. Et des riffs qui 27 ans après résonnent encore
dans nos cœurs d’éternels adolescents rebelles. Smells like teen
spirit ou la pop grunge song inspirée à Kurt Cobain par son admiration pour les
Pixies.
Cet album produit par
Butch Vig de Garbage dans le studio Sould City de Los Angeles a été compliqué.
Changement de batteur, déjà, puisque c’est cet album qui marque l’arrivée de Dave
Grolh à la place de Chad Channing. Et Butch Vig qui devra
ruser pour que Kurt se plie aux besoins de la production, l’enregistrement
d’Overdub par exemple. Après coup, et
chose rarement évoquée, Kurt Cobain dira qu’il ne supportait pas la production de
l’album trop commerciale, se sentant "terriblement mal à l’aise". (C’est que qui les poussera dans les bras de
Steve Albini semi dieu du punk, pour In
Utero.)
Quand il parle de
production commerciale, c’est aussi dû, probablement, à la pression du label
Geffen, pour qui ils ont quitté Sub Pop. Il en reste toutefois un disque
puissant et dense, un repère dans le grunge, dans l’indignation de Cobain face
à la célébrité, la société et ses propres démons. Dans Something In The
Way, il est question d’une
phase de la vie de Cobain. Il était parti de chez lui et vivait sous un pont de
sa ville Aberdeen, dans les environs de Seattle. La douleur transparaît dans
cette balade sombre. Enrichie d’un mélancolique violoncelle.
