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J'en dis trop sur moi

Vous prenez la machine à café du bureau pour un divan de psy, tweetez opinions politiques et activités nocturnes en oubliant que tout le monde vous lit, ou déballez votre enfance à la première personne venue? Vous parlez peut être un peu trop…

Vous êtes beaucoup à raconter votre vie au travail

Jules Roy

Si vous êtes plutôt du genre discret, qui n'étale pas sa vie, et bien vous avez raison!
Selon le psychiatre Robert Neuburger auteur de "Territoires de l'intime" (Odile Jacob), une personne qui parle trop, s'expose au chantage et à la malveillance! Après, vous n'êtes pas obligé de tomber sur des collègues malintentionnés. 
 
Il explique que certains sont incapables de poser des limites et déballent tout, à n'importe qui. Çà cache souvent un besoin de monopoliser l'attention, et un manque de confiance, comme l'enfant qui veut faire l'intéressant devant ses parents!
 
Il faut dire qu'on passe 30 à 40% de notre temps de parole à raconter des histoires personnelles! Sur les réseaux sociaux c'est pire, le chiffre monte à 80%!
En même temps, selon une étude d'Harvard, parler de soi produit les mêmes effets que le sexe, la nourriture ou la drogue! Forcément, on a du mal à s'en passer!
 
La solution? Apprendre à être en paix avec soi-même et s'autocensurer, pour laisser moins d’emprise aux autres sur nous.
 
D'abord, en pratiquant le small talk! C’est-à-dire échanger sur des sujets positifs et impersonnels (passions communes, déco, cuisine) histoire de briser la glace au bureau, sans souler l'autre avec nos problèmes.
 
Ensuite, il faut savoir écouter! Laissez parler pour collecter des infos, ce qui vous rendra sympathique!
 
Enfin, parlez doucement. Évitez de brailler et faites des pauses entre les phrases. Vous paraitrez plus calme, et les autres vous écouteront d’autant plus…

Source: Glamour

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