Ecoutez en exclusivité et tentez de remporter l'album de Aliose : "Comme on respire"

Conjuguant leur écriture délicate et leur talent de compositeurs, le jeune duo suisse charme dès la première écoute grâce à sa pop élégante à deux voix magnifiée par la réalisation du grand Pierre Jaconelli (Benjamin Biolay, Rose, Calogero, Zazie…).

Ecoutez en exclusivité leur nouvel album:

Fort de deux albums autoproduits en Suisse, d’un EP digital, d’une très grande expérience scénique et de nombreuses récompenses Aliose présente aujourd’hui son nouvel album « Comme on respire » porté par les singles « Loin » et « Viens la Nuit ».
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Célèbre pour la qualité de son air, de son chocolat et de son horlogerie, la Suisse n’est pas spécialement reconnue pour celle de sa musique pop. A part Stephan Eicher et (il y a bien longtemps) Patrick Juvet, peu de musiciens helvètes ont vraiment fait carrière hors de leurs frontières. Cela va changer grâce à un duo tout en pop légère, atmosphérique et mélodique né de la rencontre de deux auteurs-compositeurs-interprètes, Alizé Oswald et Xavier Michel : Aliose.

Depuis sa plus tendre enfance, Alizé a toujours été attirée par la musique et la scène. Certains ont découvert leur vocation avec les Beatles ou Michael Jackson, Alizé, elle, connut son premier grand choc musical, celui qui lui fit comprendre qu’elle ferait de la musique et rien d’autre avec le concert « En solitaire » de William Sheller. Xavier a toujours baigné dans la musique, ses parents étaient musiciens et ses grands-parents mélomanes l’emmenaient à des concerts classiques. C’est ce qui lui donna l’envie d’apprendre le violoncelle dès l’âge de quatre ans avant changer de cap et de passer à la batterie dans un groupe de rock psychédélique puis à la guitare.

Au cours d’un stage musical, Alizé rencontre Xavier. « Au départ, il voulait m’écrire des chansons, mais nous avons travaillé ensemble et cette collaboration est devenue naturelle. Le mélange de nos deux écritures et de nos deux voix forme l'identité d'Aliose." Le duo présente aujourd’hui un nouvel album « Comme on respire » : ces nouveaux enregistrements allient la simplicité des grandes chansons pop - celles qui sont propulsées par des mélodies imparables - à la sophistication des oeuvres plus exigeantes. Les compositions sont truffées de joyaux sonores qui ne se dévoilent que progressivement et se mettent au service de leur plume subtile. Les voix d’Alizé et de Xavier se mélangent avec douceur, sensualité et virtuosité.
Ambiances douces-obscures tout en mélancolie, ironie et espoir. Le secret suisse qui entourait Aliose va enfin être levé.

Tracklisting commenté

1 Me passer de toi
Une demande en naufrage. Cet instant où chacun, devant M. le Maire tout sourire face aux invités, se rend compte qu’il n’a aucune envie de dire « oui ». Au fil des mots et de la soirée, complices, les mariés décident de s’éclipser, de laisser danser leurs convives jusqu’au bout de la nuit, et de vivre leur naufrage à fond.

2 Comme on respire
La routine s’installe, la flamme devient fébrile, on s’éloigne, on soupire, on s’oxyde. Et l’on respire. Le vide et le silence nous pèsent. Alors on préfère se mentir. On se ment. Comme on respire.

3 Viens la nuit
La ville gronde, elle vrombit. On s'y entasse dans des clapiers, les uns sur les autres. On s'y tasse dans des souterrains. On y lèche en troupeau des vitrines luxueuses devant lesquelles dorment des familles entières. Alors quand vient la nuit, on se débranche et on oublie.

4 Sous l’eau
Une chanson liée à l’enfance. Cet enfant otage, pris au milieu des feux, des disputes de ses parents. Il trouve refuge sous l’eau, où le son devient sourd, où le poids disparaît. Une lente noyade, un appel au secours, une traversée en solitaire.

5 Loin
La thématique de l’infertilité est abordée dans cette chanson qui voit s’éloigner un couple ne parvenant pas à avoir d’enfant. Quand les coeurs s’accordent, quelle épreuve plus douloureuse que des corps en désaccord ?

6 Tout et son contraire
Notre génération est confrontée à tant de discours antagonistes, de certitudes sans cesse balayées et renouvelées. Un bienfait devient scandale en un rien de temps. On nous dit, sur tout, tout et son contraire. Alimentation, climat, santé… Qui peut s’y retrouver dans cet océan d’informations ?

7 Porcelaine
Choisir le silence pour ne pas blesser quelqu’un qu’on aime. Accepter d’être si semblables, et si différents. Regarder plus loin que les mots qui nous abiment. Ne pas briser la glace pour ne pas briser la porcelaine…

8 P.S.
Inspirée par le film La vie est belle, cette chanson raconte l’histoire d’un père emprisonné qui écrit des lettres à sa femme et à sa fille depuis sa cellule. A sa fille, il lui invente un monde imaginaire rempli de géants, de gnomes, de châteaux ; à sa femme il dit toute la vérité.

9 J’ferme les yeux
L'amour est un objet social avec ses règles, sa bienséance, ses tabous, son hypocrisie. A chaque couple son équilibre, sa gestion des limites. Ce couple choisit de fermer les yeux sur certaines choses qui ne lui semblent pas essentielles, pour mieux s'aimer les yeux dans les yeux.

10 Pixels
Nous sommes faits de beaucoup d'images, d'instants de vie, de rencontres, comme autant de pixels qui font ce que nous sommes. Plus on se connaît, plus on sait appréhender les qualités de l'autre, mais aussi ses défauts. Alors on s'attache, ou on s'éloigne.

11 Slavoutytch
Slavoutytch est la plus jeune ville d’Ukraine, fondée juste après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl ; L’Ange blanc est un livre du photographe suisse Niels Ackermann, qui y a suivi un groupe de jeunes durant plusieurs années. La ville de toutes les promesses est devenue ville du néant, d’une jeunesse sans perspective, empêtrée dans les paradis artificiels et l’ennui. Comme s’il manquait quelque chose…

12 Comme un inconnu
Qui n'a jamais rêvé, dans une longue relation, de retrouver les sensations du début ? Aimer l'autre comme un inconnu, comme si c'était la toute première fois, comme si les peaux ne se connaissaient pas et cherchaient à s'apprivoiser…

13 Conquistador
Je suis partout : dans vos cultures, vos rivières, vos nappes phréatiques, je m’infiltre en bataillons serrés dans vos marchés, m’immisce dans vos hémoglobines et propage ma gangrène. Je suis un pesticide vorace et pervers. Je suis un conquistador.

14 Pieds nus
On court tous après un idéal. D’où que l’on vienne, quoi que l’on fasse, on marche vers nos rêves. Chacun ses embûches, chacun ses écueils, ses défis, ses marées, on marche tous, pieds nus, vers notre eldorado.