VIDÉOS - Burning Peacocks, Skating Polly et Journalism : les 3 artistes à découvrir cette semaine

Cette semaine, RTL2.fr vous propose de célébrer le retour du soleil et de la chaleur estivale avec la pop indé étrangement séduisante de Burning Peacocks. Ce duo parisien est formé d'Alma Jodorowsky, également mannequin et comédienne, et du musicien David Baudart, aussi membre de Cabuco. À eux deux, ils offrent des chansons langoureuses et enivrantes, chantées en anglais. Ils se sont notamment faits remarquer avec le beau single Games, qui pousse à la rêverie. Leur dernier single, Tears of Lava, est encore l'exemple de leur esprit romantique teinté de noirceur, influencé par le cinéma indépendant. Le morceau a été produit par Jean-Benoit Dunckel, l'une des moitiés de Air. Excusez du peu. Leur premier EP, éponyme, entre musique psychédélique et folk, est sorti en 2014.

On quitte ensuite nos draps de satin pour les pétulantes Skating Polly. Les jeunes Kelli Mayo et Peyton Bighorse proposent un punk revigorant, dans la lignée des riot grrrls. Très prolifiques, les deux sœurs ont sorti leur 4e album, The Big Fit, en mars 2016. Leurs influences vont de Bikini Kill (évidemment) à Nirvana et Johnny Cash, en passant par The Ramones. Kelli Mayo et Peyton Bighorse ont de nombreux titres engagés, où elles se questionnent notamment sur leur rapport à leur apparence physique. "Mayo et Bighorse tiennent à ignorer ce qui est à la mode, et rester fidèles à leur passion pour une musique pleine de défis et prête à traverser le temps", précise leur page Facebook. Leur rage pleine de lucidité devrait en inspirer plus d'un. Et elles ne sont même pas majeures.

Enfin, on ne laisse pas retomber la pression au son de Journalism, quatuor américain au nom trompeur. Basé à Brooklyn, il offre un post-punk éraillé et bienfaisant. Kengan, Brendan, Mike et Nico Leur premier album, Faces, est également sorti en mars 2016. Des titres comme Watching and Waiting ou Faces I montrent l'étendue de leur talent, et le potentiel que Journalism renferme. "Je joue du rock'n'roll/Et personne n'entend les mots", chante Kegan sur Faces I. On est à peu près sûr qu'il se trompe.